Ce travail tend à redéfinir les limites de la fantasy, à partir d'un questionnement sur les lieux. Une interrogation sur les mondes permet en effet d'écarter de la fantasy toute une partie de son corpus, que nous dénommons alors distorsion, car ces œuvres distordent les règles naturelles connues, et donc la réalité. Outre la distorsion, ce genre est caractérisé par le secret, indispensable dans ces récits. Le tout s'accompagne d'une réflexion, qui sera à développer, sur les relations entre la vision pré-chrétienne du monde en occident et ces deux genres ; il s'agit du pendant historique du questionnement sur les limites de la fantasy. L'ensemble s'appuie aussi sur un examen du rapport au merveilleux en fantasyet en distorsion.