Grossesses prolongées : étude rétrospective sur les retards de croissance intra-utérin
Abstract
La publication de recommandations du CNGOF concernant les grossesses prolongées en 2011 a permis d'éclaircir la prise en charge et la surveillance de celles-ci. Il s'agit d'une période spécialement à risque et il est admis qu'une surveillance (habituellement tous les deux jours) est nécessaire à la poursuite de la grossesse après 41SA. Cependant, peu d'études concernent spécifiquement les retards de croissance à terme dépassé. Nous souhaitions donc, en réalisant cette étude, montrer que les retards de croissance intra-utérins sont relativement fréquents, qu'il s'agit d'une population à risque et qui peut être dépistée. Nous avons pu montrer que leur prévalence est de 10.38% dans la population des grossesses prolongées à l'Hôpital Couple-Enfant de Grenoble. Il s'agit d'une population à risque d'anomalie du rythme cardiaque foetal et d'extraction instrumentale. Le dépistage des RCIU peut être fait facilement par la mesure de la hauteur utérine lors des consultations du 9e mois, de 39SA et de 41SA. En effet, nous avons pu montrer qu'il s'agit d'un examen particulièrement sensible. Il serait donc important de les dépister et de les surveiller. En cas de dépistage par mesure de la hauteur utérine insuffisante, une confirmation par l'échographie avec mesure du périmètre abdominal est nécessaire. La mise en place d'un protocole de service et son étude pourrait être intéressante.
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