Que ce soit chez le jeune enfant (lors de son acquisition) ou chez la personne âgée (pour son maintien), l'acte psychomoteur qu'est la marche entraîne des remaniements à la fois moteurs, psychiques et relationnels. Bien que les bases fondatrices de l'activité de la marche soient motrices, la marche n'est efficace que dans son investissement exploratoire et relationnel. Elle soutient l'autonomie, l'accomplissement personnel et l'ouverture au monde. En effet, la marche permet de faciliter et de décider de la relation. Le trouble de la marche est rarement isolé, il touche le sujet concerné et son entourage. Ainsi, un trouble de la marche se trouve fréquemment lié à une perturbation de la relation. Il apparaît alors essentiel de prendre en compte le lien marche-relation lors de nos interventions en psychomotricité afin d'apporter une aide adaptée à chacun.