Évaluer l'influence de l'information reçue par les femmes se faisant poser un implant contraceptif sur ses effets indésirables et rechercher des facteurs prédictifs de bonne ou de mauvaise tolérance à ce dernier. Méthode : Nous avons réalisé un enquête prospective du 15 novembre 2012 au 31 janvier 2013 par téléphone auprès de 85 femmes porteuses d'un implant contraceptif depuis 6 mois au CHU de Rouen, CH du Belvédère, CH du Havre et centre de planification Flaubert du Havre. Résultats : Parmi les 85 femmes interrogées nous avons pu voir que les femmes de moins de 25 ans avaient plus tendance à retirer leur implant notamment car elles étaient probablement mal informées sur les effets indésirables de l'implant ou bien parce qu'elles ont choisi en grande majorité cette méthode par défaut (en raison d'oublis de pilule et de grossesse non désirées). Nous avons également vu que l'information reçue initialement sur les effets indésirables (notamment la modification du profil des saignements et les variations de poids) était un facteur qui influençait le taux de retraits précoces. Conclusion : Les femmes ayant une relation de confiance avec le professionnel de santé "conseil" sont probablement plus enclines à adhérer à la contraception choisie. Un temps d'information et d'échange où le professionnel fait connaissance avec sa patiente est une étape fondamentale pour aider une femme à choisir sa contraception. Notre travail rappelle l'importance de la création d'une consultation spécifique dédiée où les sages-femmes par leurs compétences récemment acquises peuvent jouer un rôle essentiel.