Les replantations de jardins colonisés par l'armillaire : cas du jardin botanique de Tours - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2014

Les replantations de jardins colonisés par l'armillaire : cas du jardin botanique de Tours

Résumé

The Botanical Garden of Tours would like to renew its tree collection, while avoiding the decline of the new trees because of the honey fungus. In this report, a pedological study has been done thanks to soundings with a pedological auger, tests in laboratory on soil samples and pits dig with an excavator. Soil cartography has been made. The Garden soil is mostly homogeneous, with only one limiting factor: the alkaline pH. The autoecology of the varieties of the Garden has been studied and the development environment of the trees is generally adapted to their autoecological needs. Secondly, a list of the potential decline factors of trees has been drawn up. These factors have been then compared for trees in bad shape or trees with honey fungus and trees in good shape. The principal decline factor in the Botanical Garden seems to be the wounds and/or the biotic attackers, whereas the principal cause of the decline of a tree because of the honey fungus is its reputation as sensitive to the honey fungus. The main recommendations for the new plantings are the choice of varieties that are known as not sensitive to the honey fungus and young trees with a little constituted root development. The use of ground-cover plants and RCW (Ramial Chipped Wood) is also recommended to limit the honey fungus development, to avoid wounds on the trunk due to the lawn mower, a too frequent watering and stamping by the public.
Le jardin botanique de Tours souhaite réaliser des replantations en prenant soin d’éviter le dépérissement précoce des nouveaux arbres par l’armillaire couleur de miel. Dans ce mémoire, une étude pédologique a été menée grâce à des sondages à la tarière pédologique, à des analyses d’échantillons de terre en laboratoire et à des fosses creusées à la mini-pelle. Une cartographie du jardin a ainsi pu être réalisée. Le sol du jardin est de façon générale assez homogène, avec pour facteur limitant un pH carbonaté. L’autécologie des essences du jardin a été étudiée et elle est souvent en accord avec le milieu de développement des arbres. Dans un second temps, des facteurs potentiels de dépérissement des arbres ont été listés puis comparés chez les arbres en mauvais état et atteints d’armillaire et les arbres en bon état. Il semblerait que le facteur de dépérissement le plus significatif au jardin botanique chez les arbres en général soit les blessures et/ou les agresseurs biotiques. Le facteur principal de dépérissement par l’armillaire d’un arbre serait sa réputation comme sensible à l’armillaire. Les principales recommandations pour les nouvelles plantations est le choix d’essences réputées non sensibles à l’armillaire, des sujets jeunes au développement racinaire encore peu établi, ainsi que l’utilisation de plantes couvre-sol et de BRF au pied des arbres. Cette pratique limite le développement de l’armillaire, supprime les possibilités de blessure de collet par la tondeuse à gazon, l’arrosage trop fréquent et le piétinement du sol par le public.
Fichier principal
Vignette du fichier
GhassabNowrouzi_Sara_Jardins_colonises_armillaire.pdf (4.12 Mo) Télécharger le fichier
Loading...

Dates et versions

dumas-01081106 , version 1 (07-11-2014)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-01081106 , version 1

Citer

Sara Ghassab Nowrouzi. Les replantations de jardins colonisés par l'armillaire : cas du jardin botanique de Tours. Sciences agricoles. 2014. ⟨dumas-01081106⟩
229 Consultations
2400 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More