Fréquence et signification des blips au cours du traitement de l’hépatite B par analogues de deuxième génération - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2014

Fréquence et signification des blips au cours du traitement de l’hépatite B par analogues de deuxième génération

Aude Montchaud
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 962543

Résumé

The frequency and significance of blips is not well known in patients with chronic hepatitis B treated with nucleoside analogues. The aim of the study was to assess the incidence, risk factors and clinical impact of these blips. 141 patients were included in this single-center study. Monitoring was quarterly. A blip was defined as HBV DNA>20 IU/ml. Pharmacological assays were performed at the time of blips. Patient characteristics: median age 47 years, men 72.3%, HBV DNA 6.1 log IU/ml, HBeAg (+) 25.5%, ALT 38 IU/ml. ETV was sick (37%), TDF (50%), or ETV + TDF (13%). Virologic response was observed in M12 in 85.6% of cases, the occurrence of at least one blip was observed in 34 (24%) of patients. The median time from the beginning of treatment was 28.5 months (6-74). These blips were unique in 23 cases and followed by one or more other blips in 11 cases. The median HBV DNA when blip was 29 IU/ml. Factors significantly associated with the occurrence of a blip were HBeAg (+) initial (41.2% vs 20.6%, p=0.016); high viral load, a period of negativity longer and always positive viral load at M12 (60% vs 15%, p<0.001). A failure to compliance was not associated with blips. The presence of these blips was not associated with a difference on the biochemical response, serologic or on the development of fibrosis monitored by measuring the elasticity of the liver or to the occurrence of hepatic events. This study shows that the blips are more common in patients with a slow virologic response.
La fréquence et la signification des blips est mal connue chez les malades atteints d’hépatite B traités par analogues. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’incidence, les facteurs de risque et l’impact clinique de ces blips. 141 malades ont été inclus dans cette étude monocentrique. La surveillance était trimestrielle. Un blip était défini par un ADN du VHB>20 UI/ml. Des dosages pharmacologiques ont été réalisés au moment des blips. Les caractéristiques des malades : âge médian 47 ans, hommes 72,3%, ADN du VHB 6,1 log UI/ml, AgHBe (+) 25,5%, ALAT 38 UI/ml. Les malades étaient ETV (37%), TDF (50%), ou ETV + TDF (13%). Une réponse virologique était observée à M12 dans 85,6% des cas. La survenue d’au moins un blip était observée chez 34 (24%) des malades. Le délai médian de survenue par rapport au début du traitement était de 28,5 mois (6-74). Ces blips étaient uniques dans 23 cas et suivis d’un ou plusieurs autres blips dans 11 cas. La médiane d’ADN du VHB au moment du blip était de 29 UI/ml. Les facteurs significativement associés à la survenue d’un blip étaient le statut AgHBe(+) initial (41,2% vs 20,6%, p=0.016) ; une charge virale élevée, un délai de négativation plus long et une charge virale toujours positive à M12 (60% vs 15%, p<0,001). Un défaut d’observance n’était pas associé aux blips. La présence de ces blips n’était pas associée à une différence sur la réponse biochimique, sérologique ni sur l’évolution de la fibrose monitorée par la mesure de l’élasticité du foie, ni à la survenue d’évènements hépatiques. Cette étude montre que les blips sont plus fréquents chez les malades ayant une réponse virologique lente.
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Dates et versions

dumas-01096918 , version 1 (18-12-2014)

Identifiants

Citer

Aude Montchaud. Fréquence et signification des blips au cours du traitement de l’hépatite B par analogues de deuxième génération. Médecine humaine et pathologie. 2014. ⟨dumas-01096918⟩
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