Pourquoi les soins palliatifs ne sont pas instaurés précocement ? Étude des représentations des médecins généralistes à l’égard des soins palliatifs - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2015

Why palliative care are not introduce early? Study representations of GPs towards palliative care

Pourquoi les soins palliatifs ne sont pas instaurés précocement ? Étude des représentations des médecins généralistes à l’égard des soins palliatifs

Résumé

To establish the palliative care from the announcement of a serious illness improves the quality of life of the patients, according to an American study appeared in 2010 in the New England Journal of Medicine. The objective of our study is to estimate if the representations of the general practitioners influence their practice of putting on the way palliative care. A preinvestigation, realized by a managed questionnaire sent to 100 general practitioners of Gironde, allowed us to show that the palliative care are established in a late way and that there is a lack of training towards these care. A managed semi questionnaire was then realized with 7 of these voluntary general practitioners. A qualitative and descriptive analysis of these conversations was then realized. The results show that the practitioners do not make appeal to a health care team palliatives during the announcement of the diagnosis of incurability of a serious illness. The term “palliative care” is little used by the general practitioners. They are afraid of the effect which it could cause at their patient’s, even in very advanced stage. The connotation still negative of the palliative word, and all the representations which he sends back are a brake in the premature grip in care palliative. The doctor would have to can carry a look, even criticize his own representations. It is now a question of not separating any more curative and palliative care, but of associating them in a concept of unique care.
Instaurer les soins palliatifs dès l’annonce d’une maladie grave améliore la qualité de vie des patients, d’après une étude américaine parue en 2010 dans le New England Journal of Medicine. L’objectif de notre étude est d’évaluer si les représentations des généralistes influencent leur pratique de mise en route des soins palliatifs. Une préenquête, réalisée par un questionnaire dirigé envoyé à 100 médecins généralistes de Gironde, nous a permis de montrer que les soins palliatifs sont instaurés de manière tardive et qu’il existe un manque de formation vis-à-vis de ces soins. Un questionnaire semi dirigé a ensuite été réalisé auprès de 7 de ces médecins généralistes volontaires. Une analyse qualitative et descriptive de ces entretiens a ensuite été réalisée. Les résultats montrent que les praticiens ne font pas recours à une équipe de soins palliatifs lors de l’annonce du diagnostic d’incurabilité d’une maladie grave. Le terme « soins palliatifs » est peu employé par les médecins généralistes. Ils craignent l’effet que cela pourrait provoquer chez leurs patients, même en stade très avancé. La connotation encore négative du mot palliatif, et toutes les représentations qu’il renvoie, sont un frein à la prise précoce en soins palliatif. Il faudrait que le médecin puisse porter un regard, voire critiquer ses propres représentations. Il s’agit maintenant de ne plus dissocier soins curatifs et soins palliatifs, mais de les associer dans un concept de soin unique.
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Dates et versions

dumas-01117426 , version 1 (17-02-2015)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-01117426 , version 1

Citer

Amélie Langlade. Pourquoi les soins palliatifs ne sont pas instaurés précocement ? Étude des représentations des médecins généralistes à l’égard des soins palliatifs. Médecine humaine et pathologie. 2015. ⟨dumas-01117426⟩
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