À travers une analyse esthétique des deux films La Prisonnière du désert (John Ford, 1956) et Le Tango de Satan (Béla Tarr, 1994), l'objectif de l'étude est de comprendre la place et le rôle que peut jouer le paysage dans l'élaboration du récit filmique. Comment la représentation d'un paysage peut-elle être un moteur du récit ? En quoi la présence à l'écran de paysages connus et reconnus (Monument Valley et la Grande Plaine hongroise) peut-elle influencer la fiction ? Pour répondre à ces questions, l'étude interroge les relations entre le paysage et trois notions qui lui sont associées : l'histoire, le politique et le temps.