Recherche de parasites intestinaux, communément associés à un stade d’immunodéficience chez l’Homme, dans des populations de grands singes sauvages infectés ou non par le virus de l’immunodéficience simienne (SIV) - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2012

Recherche de parasites intestinaux, communément associés à un stade d’immunodéficience chez l’Homme, dans des populations de grands singes sauvages infectés ou non par le virus de l’immunodéficience simienne (SIV)

Résumé

African nonhuman primates are naturally infected with various simian immunodeficiency virus (SIV) that have crossed the species barrier on several occasions and generated human immunodeficiency virus (HIV). Unlike HIV which causes in humans, acquired immunodeficiency syndrome (AIDS) and has already caused millions of deaths, the SIV was not pathogenic in its natural host. However, two studies on habituated chimpanzees challenges this paradigm by demonstrating a AIDSlike in animals infected with SIV. To answer the question of pathogenicity of SIV in wild apes in Cameroon, we investigated the presence in their faeces of cryptosporidium and microsporidia, intestinal parasites associated with a AIDS in humans. The results indicated the presence of these parasites, but we have not been able to show a direct relationship between SIV status of the animal and parasite contamination. We also found a high genetic diversity among microsporidia amplified. This study assessed the feasibility and limitations of research parasitic infections in wild apes and paved the way for future research.
Les primates non-humains africains sont naturellement infectés par différents virus de l’immunodéficience simienne (SIV) qui ont franchi la barrière de l’espèce à plusieurs occasions et sont à l’origine du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Contrairement au VIH qui entraîne, chez l’Homme, un syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) et a déjà causé des millions de morts, le SIV n’était pas pathogène chez son hôte naturel. Cependant, deux études sur des chimpanzés habitués à l’Homme viennent de remettre en cause ce paradigme en démontrant un stade SIDA chez les animaux infectés par le SIV. Afin de répondre à la question de la pathogénicité du SIV chez les grands singes sauvages du Cameroun, nous avons recherché dans leurs fèces la présence de cryptosporidies et microsporidies, parasites intestinaux associés à un stade SIDA chez l’Homme. Les résultats ont indiqué la présence de ces parasites, mais nous n’avons pas pu montrer de relation directe entre le statut SIV de l’animal et la contamination parasitaire. Nous avons également remarqué une grande diversité génétique chez les microsporidies amplifiées. Cette étude a permis d’évaluer la faisabilité et les contraintes des recherches d’infections parasitaires chez les grands singes sauvages et a ouvert la voie à de futures recherches.
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Dates et versions

dumas-01200980 , version 1 (17-09-2015)

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  • HAL Id : dumas-01200980 , version 1

Citer

Christelle Butel. Recherche de parasites intestinaux, communément associés à un stade d’immunodéficience chez l’Homme, dans des populations de grands singes sauvages infectés ou non par le virus de l’immunodéficience simienne (SIV). Sciences du Vivant [q-bio]. 2012. ⟨dumas-01200980⟩
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