Phytolacca americana poisoning in Southwest
Intoxications par Phytolacca americana dans le Sud-Ouest
Résumé
Pokeweed (Phytolacca americana) is a Phytolaccaceae whose richness in active compounds hasn’t yet revealed all its secrets. Though it has been used for a long time in traditional medicine, particularly in America, its modern use is more limited, but might be revived by recent discoveries and studies in cancer and infection research. 139 intoxications in South West France from July 2008 to December 2014 have been analysed. The risk of intoxication by ingestion can be explained by its ornamental character, the density of its population and the varied toxicity of its different organs. Children are mostly hit, particularly those between one and three who nearly represent seven cases out of ten. Berries are responsible in 80 per cent of the cases and their period of maturity in August September and October allows to explain the seasonal character. Indeed those three months represent 85 per cent of intoxications. Though digestive trouble can be noticed in nearly 80 per cent of symptomatic cases, intoxication is mainly non symptomatic and considered to be risk free, with the exception of the root, the toxicity of which making it much more dangerous than the other parts. Its invasive character is also a debate and causes trouble in some forests.
Le Phytolaque, Phytolacca americana, est une Phytolaccacée dont la richesse en composés actifs n’a pas encore livré tous ses secrets. Longtemps utilisé en médecine traditionnelle, notamment outre Atlantique, son utilisation contemporaine est plus limitée, mais pourrait connaître un renouveau, suite à des découvertes et des études récentes en cancérologie et infectiologie. 139 cas d’intoxications par le Phytolaque dans le Sud-Ouest de juillet 2008 à décembre 2014 ont été analysés. Le risque d’intoxication par ingestion s’explique principalement par son caractère ornemental, la densité de sa population, et la toxicité variable de ses différents organes. Les enfants sont les plus touchés, notamment ceux entre un et trois ans, qui représentent près de sept cas sur dix. Les baies sont incriminées dans 85 % des cas, et leur arrivée à maturité durant les mois d’août, septembre et octobre permet d’expliquer le caractère saisonnier. En effet, ces trois mois représentent 85 % des intoxications. Si on retrouve des troubles digestifs dans près de 80 % des cas symptomatiques, l’intoxication est dans la grande majorité asymptomatique, et considérée quasiment sans risque. La racine fait exception, sa toxicité importante la rend beaucoup plus dangereuse que les autres organes. Son caractère envahissant fait également débat, et suscite une attention particulière dans certains massifs forestiers.
Loading...