Analyses et spatialisation des milieux propres aux espèces de genre Coffea en Martinique : cas du Coffea arabica var. typica
Résumé
Première île du « Nouveau Monde » à avoir accueilli pour la première fois le café : Coffea Arabica variété Typica en 1720, la Martinique pourtant ne connaît aujourd’hui, plus aucune véritable plantation de caféiers. Or, elle dispose de la variété Typica, aux origines historiques remarquables et aux valeurs sensorielles globalement reconnues dans le monde. La relance de la culture du café en Martinique présente aujourd’hui plusieurs enjeux. D’un point de vue économique, il s’agirait de lancer un produit de terroir à haute valeur ajoutée, d’un point de vue historique et culturel, c’est une façon de se réapproprier un patrimoine historique et de le valoriser, et d’un point de vue agronomique il s’agit de mettre en valeur la biodiversité utile. Pour rendre réelle ces perspectives, cette présente étude s’attache surtout et d’abord à traiter l’aspect agro-écologique. Autrement dit, pour relancer la culture, il est nécessaire de connaître les milieux potentiellement aptes, de nos jours, à accueillir la culture de café Typica, vis-à-vis des exigences éco-climatiques spécifiques à l’espèce, puisqu’il n’y a plus de plantations de café dans l’île pouvant servir « d’indicateur » de milieux favorables. L’objectif final, à l’aide d’un Système d’Information Géographique (SIG), est de cartographier les milieux propices de nos jours, au café Arabica variété Typica en Martinique. Puis l’étude permet aussi d’analyser l’impact du changement climatique sur les possibilités de culture du café Arabica variété Typica en Martinique durant les prochaines années, au vu de sa faible tolérance pour la hausse des températures.
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