Le Grand Théâtre de Bordeaux, devenu l’Opéra de Bordeaux en 1996, puis labellisé Opéra national en 2001 est le sujet de ce mémoire. Il s'agit de s'intéresser à la façon dont l’établissement a mis en place ses actions afin d’élargir et renouveler son public. Cet ensemble de personnes qui s’intéresse à quelque chose de commun peut en effet varier. Il y a un public qui se rendra de lui-même à l’Opéra de Bordeaux, qui a d’ores et déjà entamé la démarche d’aller vers ce lieu et vers tout ce qu’il représente. Mais un autre ensemble de personnes existe, qui ne se rend pas à l’Opéra. La démarche ici s’inverse, et c’est à l’établissement de mettre en place des actions pour montrer son accessibilité au public qui ne vient pas. Deux fils rouges permettent de mener la réflexion de ce mémoire. Tout d'abord, en se demandant comment sont apparues dans le temps et sont conciliées aujourd’hui les actions culturelles en faveur des différents publics avec une programmation artistique de qualité, en quantité et diversifiée, revendiquée par l’Opéra ? Ensuite en s'interrogeant sur ces actions afin de savoir si elles sont suffisantes pour appliquer et approfondir le principe de démocratisation que l’Opéra National de Bordeaux s’efforce d’atteindre. Après avoir exposé le cadre dans lequel évolue l’Opéra national de Bordeaux, il s’agit d’appréhender la façon dont le Grand-Théâtre est devenu l’institution qu’il est aujourd’hui. Ensuite, son fonctionnement est détaillé, tant son organisation actuelle que son aspect artistique. Il convient aussi d’analyser la politique culturelle menée par l’Opéra afin de s’inscrire dans son territoire et de consacrer ses actions envers différents publics. Enfin, deux projets principaux sont présentés. Le premier pour renforcer la communication entre les étudiants et l’Opéra et de leur donner l’envie de se rendre dans ce lieu. Le second est le projet de mise en place d’une visite virtuelle interactive afin d’étendre la notion de démocratisation et d’élargir le public de l’Opéra.