Pratiques d’écriture à l’école : « favoriser l’émergence d’une position d’auteur » - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2015

Helping students find their writer’s stance

Pratiques d’écriture à l’école : « favoriser l’émergence d’une position d’auteur »

Résumé

Why is it that the act of writing is so often perceived by students as a painful, if not dreadful or worse, useless, obligation, when it could become an opportunity of being? What approach of literary writing could allow students to make it their own, to have a taste for its rewards?
French schools seem to leave little room for a liberating writing activity for students, who remain fearful of risk-taking, prey to negative feelings towards the act of writing. Paradoxically, this same school system rests high demands on the writing abilities of its students, left alone to fill the gap between their actual capacities and desires and the expectations of their school environment.
However, literary writing, thick and complex, always searching for ways to put questions in the mind of its projected reader and to play with him, longs to be discovered through experimentation, trials and errors, a discovery along which we must guide our students patiently and joyfully.
This research postulates that a writer’s stance can be developed from the earliest school days, and presents the application of a writing protocol proposed by the research group headed by Pierre Sève, university lecturer and researcher from the Laboratoire ACTé.
This master’s dissertation reports on the results of nine months of weekly literary writing practice with students in years 3 and 4 (the French CE1 and CE2), bringing to light the different writer’s choices they invested, their attitude towards this writing experience and the factors necessary to the arising of a positive relationship to the act of writing.
Comment se fait-il que l’acte d’écrire soit si souvent perçu par les élèves comme une contrainte, potentiellement désagréable voire effrayante si ce n’est insignifiante, plutôt que comme une opportunité d’être ? Quelle approche de l’écriture littéraire pourrait permettre aux élèves de l’apprivoiser, de s’en emparer, d’en goûter les récompenses ?
L’école semble encore donner peu de place à une pratique de l’écriture qui serait libératrice pour les élèves, ces derniers restant alors frileux à la prise de risques, en proie à des sentiments négatifs vis-à-vis de l’acte d’écrire. Paradoxalement, cette même école pose de fortes exigences sur les compétences d’écriture de ses élèves, laissés seuls pour combler l’écart entre leurs capacités et envies réelles et les attentes de leur milieu scolaire.
Or, l’écriture littéraire, épaisse et complexe, cherchant toujours des façons de questionner et de jouer avec son lecteur envisagé, demande à être découverte par le tâtonnement et l’expérimentation, découverte le long de laquelle il faut savoir guider les élèves patiemment et joyeusement.
La présente recherche postule qu’une position d’auteur peut s’acquérir dès le plus jeune âge, et propose la mise en place du protocole d’écriture développé par l’équipe de Pierre Sève, enseignant chercheur au Laboratoire ACTé.
Ce mémoire fait état des résultats de neufs mois de pratique hebdomadaire d’écriture littéraire avec des élèves de CE1-CE2, mettant en lumière les différents choix d’auteurs qu’ils ont su investir, leur attitude vis-à-vis de cette expérience d’écriture, et les facteurs amenant à une relation positive avec l’acte d’écrire.

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dumas-01340535 , version 1 (01-07-2016)

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  • HAL Id : dumas-01340535 , version 1

Citer

Laurenne Fabre. Pratiques d’écriture à l’école : « favoriser l’émergence d’une position d’auteur ». Education. 2015. ⟨dumas-01340535⟩
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