Évaluation des connaissances des femmes en âge de procréer sur les perturbateurs endocriniens
Résumé
Introduction :
Les perturbateurs endocriniens sont devenus un problème majeur de santé publique et environnementale. La vie fœtale représente la fenêtre critique d’exposition aux perturbateurs endocriniens avec des effets immédiats comme les malformations congénitales et des effets programmés dans la vie future comme des cancers hormono-dépendants, des désordres métaboliques et des risques d’infertilité. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des femmes en âge de procréer sur les perturbateurs endocriniens.
Méthodes :
De juillet à août 2016, 133 femmes âgées de 18 à 45 ans ont participé à l’étude en répondant à un questionnaire anonyme qui recueillait leurs données sociodémographiques, leurs habitudes de vie, leurs connaissances sur les perturbateurs endocriniens, les modes d’informations reçues et leurs attentes en termes de conseils de prévention de la part des médecins. Le recrutement de l’échantillon était réalisé par distribution de questionnaire aux femmes consultant en pédiatrie, en gynécologie de l’hôpital de Fréjus ou en médecine générale libérale dans 3 cabinets varois.
Résultats :
L’âge moyen était de 32.5 ans. L’échantillon était représentatif de la population féminine en âge de procréer selon les données sociodémographiques de l’Insee. 53.4% de l’échantillon connaissaient le terme perturbateur endocrinien mais seules 33.1% ont cité un exemple exact de xéno-hormone et 56.4% un exemple exact d’objet du quotidien pouvant en contenir. 36.8% déclaraient n’avoir jamais été informées de l’existence et des risques des perturbateurs endocriniens. 9.8% déclaraient avoir été informées des risques des PE par un médecin et 1.5% seulement des moyens de prévention possibles. Les catégories socioprofessionnelles les moins qualifiées avaient significativement moins de connaissances sur les perturbateurs endocriniens.
Discussion :
Cette étude met en évidence une véritable méconnaissance des perturbateurs endocriniens par la population féminine en âge de procréer et un manque considérable de délivrance d’informations et de conseils de prévention par les médecins.
Les perturbateurs endocriniens sont devenus un problème majeur de santé publique et environnementale. La vie fœtale représente la fenêtre critique d’exposition aux perturbateurs endocriniens avec des effets immédiats comme les malformations congénitales et des effets programmés dans la vie future comme des cancers hormono-dépendants, des désordres métaboliques et des risques d’infertilité. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des femmes en âge de procréer sur les perturbateurs endocriniens.
Méthodes :
De juillet à août 2016, 133 femmes âgées de 18 à 45 ans ont participé à l’étude en répondant à un questionnaire anonyme qui recueillait leurs données sociodémographiques, leurs habitudes de vie, leurs connaissances sur les perturbateurs endocriniens, les modes d’informations reçues et leurs attentes en termes de conseils de prévention de la part des médecins. Le recrutement de l’échantillon était réalisé par distribution de questionnaire aux femmes consultant en pédiatrie, en gynécologie de l’hôpital de Fréjus ou en médecine générale libérale dans 3 cabinets varois.
Résultats :
L’âge moyen était de 32.5 ans. L’échantillon était représentatif de la population féminine en âge de procréer selon les données sociodémographiques de l’Insee. 53.4% de l’échantillon connaissaient le terme perturbateur endocrinien mais seules 33.1% ont cité un exemple exact de xéno-hormone et 56.4% un exemple exact d’objet du quotidien pouvant en contenir. 36.8% déclaraient n’avoir jamais été informées de l’existence et des risques des perturbateurs endocriniens. 9.8% déclaraient avoir été informées des risques des PE par un médecin et 1.5% seulement des moyens de prévention possibles. Les catégories socioprofessionnelles les moins qualifiées avaient significativement moins de connaissances sur les perturbateurs endocriniens.
Discussion :
Cette étude met en évidence une véritable méconnaissance des perturbateurs endocriniens par la population féminine en âge de procréer et un manque considérable de délivrance d’informations et de conseils de prévention par les médecins.