Évaluation des pratiques de dépistage de l’infection par le VIH des médecins généralistes d’Île-de-France par rapport aux recommandations d’experts - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2016

Evaluation of General Practitioner screening for HIV in Île-de-France, according to the recommendations of French experts

Évaluation des pratiques de dépistage de l’infection par le VIH des médecins généralistes d’Île-de-France par rapport aux recommandations d’experts

Résumé

Introduction: About 30,000 people live with HIV in France without knowing it. After a mass screening policy, the recommendations of experts and the CNGE advocates targeted screening of high-risk populations. This study aims to assess the screening practices of GPs in order to verify their adhesion to the recommendations. Materials and Methods: Between January 3rd and April 2nd 2016, questionnaires were distributed by mail to a sample of GPs practicing in Île-de-France after telephonic agreement thereto. Meanwhile, other questionnaires were distributed to GPs during a general medical congress. All data were entered into Excel and statistical analysis was performed via Python. Result: Were included in the study 196 general practitioners, 42% of the GPs prescribed less than 20 HIV tests per year. Serological tests were mainly prescribed pursuant to the initiative of GPs (53%). Only part of the risk situations identified by the recommendations resulted in testing: STI (100%), IDU (98%), MSM (88%), multiple partners (87%), insecurity (82%), pregnancy (80%), origin (68%), change of emotional life (65%), contraception (54%), herpes zoster (47%), herpes (37%), pneumonia (16%) and seborrheic dermatitis (11%). Only 12% of physicians (n=24) performed screening in more than 7 risk situations. Only the female sex was associated with "good” screener. Conclusion: France has chosen targeted HIV testing policy, but GPs still identify too little risk situations. We must improve the implementation of the recommendations.
Introduction : Environ 30.000 personnes vivent avec le VIH en France sans le savoir. Après une politique de dépistage de masse, les recommandations d’experts et le CNGE préconisent un dépistage ciblé sur les populations à risque. Cette étude a pour objectif d’évaluer les pratiques de dépistage des médecins généralistes afin de vérifier leur adhésion à ces recommandations. Matériels et Méthodes : Entre le 3 janvier et le 2 avril 2016, des questionnaires ont été distribués par mail à un échantillon de médecins généralistes installés en Île-de-France après accord téléphonique. Parallèlement, d’autres questionnaires ont été distribués lors d’un congrès de médecine générale. L’ensemble des données a été saisie dans Excel puis une analyse statistique a été effectuée via Python. Résultats : Ont été inclus 196 médecins généralistes, dont 42% prescrivaient moins de 20 sérologies VIH par an. Les sérologies étaient majoritairement prescrites à leur initiative (53%). Les situations à risques identifiées par les recommandations n’étaient que partiellement identifiées : IST (100%), UDI (98%), HSH (88%), partenaires multiples (87%), précarité (82%), grossesse (80%), origine (68%), changement de vie affective (65%), contraception (54%), zona (47%), herpès (37%), pneumopathie (16%) et dermite séborrhéique (11%). Seulement 12% des médecins (n=24) s’évaluaient dépister dans plus de 7 situations. Seul le sexe féminin était associé aux « bons dépisteurs ». Conclusion : La France a opté pour une politique de dépistage VIH ciblé, mais les médecins généralistes identifient encore trop peu les situations à risque. Il est important de mieux diffuser les recommandations.
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Dates et versions

dumas-01505474 , version 1 (11-04-2017)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-01505474 , version 1

Citer

Sophie Aknin. Évaluation des pratiques de dépistage de l’infection par le VIH des médecins généralistes d’Île-de-France par rapport aux recommandations d’experts. Médecine humaine et pathologie. 2016. ⟨dumas-01505474⟩
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