Influence of general practitioner perception by teenagers on the dialogue’s opportunities about addictive and sexual behaviours
Influence de la perception du médecin généraliste par les adolescents sur les opportunités de dialogue autour des conduites addictives et de la sexualité
Résumé
Background : Lately, we observe a new increase of hazardous behaviours (smoking, cannabis,
sexually tramsmitted diseases) at adolescence which is a very essential time about addictives and risky
sexual behaviours prevention. The general practitioner (GP) is the chosen intermediary of teenagers.
Does the perception they have about him modify the dialogue’s opportunities about these themes ?
Methods : We conducted a prospective multicentric study on 421 tennagers between 11 and 19. They
came from 4 high school and colleges in Paris suburbs. We analysed their feelings and their hopes
through a multiple-choice questionnaire.
Results : Teenagers consult with a parent for 78% of them which is embarrassing for 30% of those
who are more than 16. They are 96% who never have spoken about addictive behaviours with their
GP, 40% want their GP to take the initiative and 26% (42% of addictive substances users (ASU)) fear
that he reveals informations. Mentioning these topics with their GP is normal for 40% and annoying
for 34%, 71% think he can either understand or help them and 31% (50% of ASU, p < 0,05) believe he
will either judge them or tell them off. They are 93% who never have spoken about sexuality with
their GP and 35% wish he takes the initiative, 55% consider it is embarrassing and 30% normal, 67%
think the GP can either understand or help them and 21% fear GP either judge them or tell them off.
Conclusion : Talking about these themes is rare for teenagers. The GP has to increase his involvement
and to adapt his consults. Trust and secret require verbalization of privacy and neutrality. Training
program for GPs seems to be necessary.
Contexte : Récemment, on observe une recrudescence des conduites à risque (tabac, cannabis,
infections sexuellement transmissibles) à l’adolescence, période clé pour la prévention des conduites
addictives et des comportements sexuels à risque. Le médecin généraliste (MG) est l’interlocuteur
privilégié des adolescents. La perception que l’adolescent a de lui modifie-t-elle les opportunités de
dialogue autour de ces sujets ?
Méthodes : On a mené une étude transversale prospective multicentrique auprès de 421 adolescents
âgés de 11 à 19 ans scolarisés dans 4 établissements franciliens. On a étudié leurs ressentis et leurs
attentes grâce à un questionnaire
Résultats : Les adolescents consultent accompagnés dans 78% des cas, ce qui gêne 30% des plus de
16 ans. Ils sont 96% à n’avoir jamais discuté des conduites addictives avec leur MG, 40% souhaitent
que leur MG prenne l’initiative et 26% (42% des consommateurs (C+), p < 0,05) craignent qu’il révèle
des informations. Evoquer ces sujets avec leur MG est normal pour 40% et gênant pour 34%, 71%
pensent qu’il peut les aider ou les comprendre et 31% (50% des C+, p < 0,05) qu’il va les juger ou leur
faire la morale. Ils sont 93% à n’avoir jamais parlé de sexualité avec leur MG et 35% souhaitent qu’il
prenne l’initiative, 55% trouvent cela gênant et 30% normal, 67% pensent que le MG peut les
comprendre ou les aider et 21% craignent d’être jugés ou que le MG leur fasse la morale.
Conclusion : L’abord de ces sujets est rare et nécessite plus d’implication du MG et une adaptation
des consultations. La confiance et la confidence nécessitent la verbalisation de la confidentialité et de
la neutralité. Une formation des MG semble nécessaire.
Domaines
Médecine humaine et pathologie
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