Les plantes diurétiques à l’officine - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

Diuretic plants in pharmacy

Les plantes diurétiques à l’officine

Résumé

Recently, patients have been looking for complementary and natural therapies, particularly herbal medicine. Faced with self-medication and the multitude of advices found on the Internet, the pharmacist is an important consulting partner when delivering plants. In this thesis, nineteen medicinal plants are listed in the French Pharmacopoeia (XIth Edition): birch (Betula pendula L.), borage (Borrago officinalis L.), heather (Erica cinerea L.), buchu (Barinus betulina Thunb.), restharrow (Oninis spinosa L.), quack grass (Elytrigia repens L.), juniper (Juniperus communis L.), sour cherry (Prunus cerasus L.), orthosiphon (Orthosiphon stamineus Benth.), nettle (Urtica dioïca L.), mouse-ear hawkweed (Hieracum pilosella L.), dandelion (Taraxacum officinale Weber), horsetail (Equisetum arvense L.), elderberry (Sambucus nigra L.), linden (Tilia sp.), goldenrod (Solidago virgaurea L.), and the Canada fleabane (Erigeron canadensis L.). These plants have diuretic properties and are used in the case of water retention, slimming regimen or urinary lithiasis. For an easy use in the pharmacy, they are presented on an indication board. Following this infatuation, the chemist is often the first person consulted by patients to take medicinal advices. He must propose the most adapted plant(s), ensuring there is no contra-indication to use them, to verify the lack of drug interactions, to be able to know the limits of his advices and to recall the rules for a good use.
Depuis quelques années, les patients sont à la recherche de thérapeutiques complémentaires et naturelles comme la phytothérapie. Face à l’automédication et les nombreux conseils trouvés sur Internet, le pharmacien officinal tient un rôle important de conseil lors de la délivrance de plantes. Il est abordé dans ce mémoire dix-neuf plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée française (XIème Édition) : le bouleau (Betula pendula L.), la bourrache (Borrago officinalis L.), la bruyère (Erica cinerea L.), le buchu (Barosma betulina Thunb.), la bugrane (Oninis spinosa L.), le chiendent (Elytrigia repens L.), le genévrier (Juniperus communis L.), le griottier (Prunus cerasus L.), le lamier blanc (Lamium album L.), l’orthosiphon (Orthosiphon stamineus Benth.), l’ortie (Urtica dioïca L.), la piloselle (Hieracum pilosella L.), le pissenlit (Taraxacum officinale Weber), la prêle (Equisetum arvense L.), la reine des prés (Filipendula ulmaria L.), le sureau (Sambucus nigra L.), le tilleul (Tilia sp.), la verge d’or (Solidago virgaurea L.) et la vergerette du Canada (Erigeron canadensis L.). Ces plantes – dotées de propriétés diurétiques et utilisées en cas de rétention d’eau, de régime amincissant ou de lithiase urinaire – sont présentées sous forme de tableaux pour une utilisation facilitée à l’exercice officinal. Suite à cet engouement, le pharmacien officinal est souvent la première personne vers qui le patient se tourne. Il doit proposer la ou les plantes les plus adaptées en s’assurant de l’absence de contre-indication à l’emploi, vérifier l’absence d’interaction(s) médicamenteuse(s), être en mesure de connaître les limites de son conseil et rappeler les règles de bon usage.
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Dates et versions

dumas-01564248 , version 1 (18-07-2017)

Identifiants

Citer

Aurélie Ouvrier Buffet. Les plantes diurétiques à l’officine. Sciences pharmaceutiques. 2017. ⟨dumas-01564248⟩
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