Entrepreneurship and planning in the digital age: activating community engagement
Résumé
A new group of (urban) entrepreneurs have become highly fashionable in cities and popular culture. Their supposedly creative and disruptive ideas are more and more valued by local authorities, for their association with innovation, but also for their ideologies and their desire to ‘do good’ for the community. Beyond finding a technical and technological solution to issues that they witness in their direct environment, urban entrepreneurs are simultaneously leading and benefitting from economic models based on sharing and collaborating with their community, themselves building their business models on such principles. Inspired by entrepreneurs or original guiders of these practices, urban governance authorities have been pushing similar agendas, especially those of community engagement in city planning, allegedly in the search for a higher level of democracy within the city, and because collective intelligence is perceived as the only path to build structural resiliency and sustainability. Cities can have different definitions of community engagement, but Amsterdam, which discourse’s is a crucial topic in this thesis, seems to describe it as neither bottom-up nor top-down, but rather as a partnership between all four types of stakeholders (public, private, professors, people). The trivialisation of digital technologies use in everyday life brings forward the powerful medium that they can be in the case of community engagement. Indeed, the increasing number of participatory platforms appearing on the Internet can attest for the imaginable impact identified in having a virtual but common space with others to engage together. However, other decreasingly marginalised technologies have been receiving growing attention from entrepreneurs and the public sector, as both groups have started to perceive a crucial potential in leveraging them for making community engagement even more actionable and inclusive. The Amsterdammer startup TransformCity®, which is used as a study case in this work, aims at building a platform for cities to embrace community self-organisation in a structural way, notably by making a large array of tools available for individuals (whatever their status) to collaborate over the urban design and management of their neighbourhood, hence increasing their sense of ownership, trust for others, and overall appreciation for their city. In order to do so, the startup has been expanding its research and development activities, focusing on emerging digital technologies and practices that could take community engagement to the next level. Even though the platform is still at its early stages in its technical and geographical development and success assessment, this thesis aims at bringing some perspective to potential future of the product as a highly efficient tool for collaborative planning. Simultaneously, the thesis contributes to current scholar research regarding topics such as community engagement, digital technologies, and the role of urban entrepreneurs, including in the context of Amsterdam.
Un nouveau groupe d’entrepreneurs (urbains) attire une attention grandissante dans les villes ainsi que dans la culture populaire. Leurs idées supposément créatrices et perturbatrices sont de plus en plus appréciées par les autorités locales, pour leur association à l’innovation, mais aussi pour leurs idéologies et désir de ‘rendre un service’ à leur communauté. Au-delà de solutions techniques et technologiques aux problèmes qu’ils observent dans leur environnement proche, les entrepreneurs urbains dirigent et bénéficient simultanément de modèles économiques basés sur le partage et la collaboration avec la communauté, eux-mêmes bâtissant leur modèle commercial sur ces principes. Inspirées par les entrepreneurs ou bien guides originelles de ces pratiques, les autorités de gouvernance urbaines poussent des agendas similaires, notamment ceux se concentrant sur l’engagement communautaire en urbanisme, prétendument dans la recherche d’un niveau supérieur de démocratie urbaine, et parce-que l’intelligence collective est perçue comme l’unique chemin vers la construction structurelle d’une certaine résilience et durabilité. Les villes peuvent avoir des définitions différentes quant à l’engagement communautaire, mais Amsterdam, dont le discours est une thématique cruciale dans ce mémoire, semble le décrire comme n’étant pas poussée par des politiques ‘par le haut’ ou ‘par le bas’, mais plutôt comme un partenariat entre les quatre types d’acteurs de la ville (public, privé, professeurs, personnes). La banalisation de l’utilisation des technologies digitales dans la vie de tous les jours démontre leurs puissantes capacités en tant que medium d’engagement communautaire. En effet, le nombre croissant de plateformes participatives apparaissant sur Internet peut témoigner du potentiel impact identifié dans l’accès à un espace virtuel mais commun avec d’autres personnes et acteurs pour interagir ensemble. Cependant, d’autres technologies, anciennement marginalisées pour leur complexité, reçoivent une attention grandissante de la part des entrepreneurs et du secteur public, car ils y perçoivent un potentiel crucial dans leur utilisation afin de rendre l’engagement communautaire plus flexible, exploitable, et inclusif. La startup amstellodamoise TransformCity®, qui constitue l’étude de cas de ce travail, vise à créer une plateforme pour que les villes puissent adopter l’auto-organisation des communautés de façon structurelle, notamment en rendant disponible une large variété d’outils pour que les individus (peu importe leur statut) puissent collaborer sur l’aménagement et la gestion de leur quartier, augmentant ainsi leur sens de propriété, de confiance envers les autres, et de façon plus large, leur appréciation pour la ville. Pour ce faire, la startup a étendu ses activités de recherche et de développement en se concentrant sur les technologies et pratiques digitales émergentes, afin de continuer à faire évoluer les processus d’engagement communautaire. Bien que la plateforme en est à un stade précoce au niveau de son développement technique et géographique, ainsi que dans l’évaluation de son succès, ce mémoire vise à apporter un peu de perspective sur le futur potentiel du produit en tant qu’outil hautement efficace dans l’urbanisme collaboratif. Simultanément, ce mémoire contribue à la recherche universitaire en se concentrant sur les thèmes de l’engagement communautaire, des technologies digitales, et du rôle des entrepreneurs urbains, y compris dans le contexte d’Amsterdam.
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