Type 2 diabetes mellitus screening after gestational diabetes: post-partum participation rate and reasons for poor compliance
Dépistage du diabète de type 2 après un diabète gestationnel : évaluation du taux de participation en post-partum et motifs de non-observance
Résumé
Background: gestational diabetes mellitus (GDM) is a common risk factor for post-partum type 2 diabetes mellitus (T2DM). Before the publication of national guidelines in 2010, screening rate was unsatisfying. Aim: to evaluate testing rates for abnormal postpartum glucose level and reasons why it is not performed. To determine testing results, and factors associated with a better screening rate. Methods: retrospective study of 139 GDM patients followed in a diabetology day care center in Val d’Oise between September 2014 and December 2014. Data were collected at least 3 months after delivery, by phone interview with patients, general practitioners (GPs) and/or laboratories, and from hospital medical files. Results: 127 patients were analyzed. 73.2% of them declared they had been tested for abnormal postpartum glucose level, but data obtained from GPs and laboratories showed only 58.3% underwent screening. 62% of GPs were informed of their patient’s GDM, 33% had received a discharge summary. 50% of all women knew their risk for later postpartum T2DM. Factors associated with better screening were GPs information (p=.0009), sending the discharge summary (p=.025), number of visits with a diabetologist (p=.025), and extent of postpartum weight loss (p=.011). Conclusion: type 2 diabetes mellitus screening after gestational diabetes mellitus remains low despite the publication of new recommendations. A better communication with the patients and their GPs is necessary to improve postpartum GDM management.
Introduction : le diabète gestationnel (DG) est un facteur de risque de diabète de type 2 (DT2) en post-partum. Son dépistage était insuffisant avant la diffusion des recommandations du CNGOF et de la SFD en 2010. Objectifs : évaluer le taux de réalisation des glycémies en post-partum et les motifs de non réalisation du dépistage. Déterminer le résultat du dépistage et rechercher les facteurs améliorant le dépistage. Méthodes : étude rétrospective incluant 139 patientes suivies pour DG en hôpital de jour de Diabétologie entre septembre 2014 et décembre 2014 dans un hôpital du Val d’Oise. Recueil des données au minimum 3 mois après l’accouchement, par entretien téléphonique avec les patientes, les médecins traitants (MT) et/ou les laboratoires, et consultation des dossiers médicaux. Résultats : 127 patientes ont été analysées. 73,2% ont déclaré avoir réalisé le dépistage en post-partum, mais seuls 58,3% des résultats ont été retrouvés après appel des médecins et des laboratoires. 62% des MT avaient été informés du DG, 33% avaient reçu un compte-rendu. 50% de notre population connaissait le risque de DT2 ultérieur. Les facteurs associés à l’amélioration du dépistage étaient l’information du MT (p=0,0009) et l’envoi d’un compte-rendu d’hospitalisation (p=0,025), le nombre de consultations en diabétologie (p=0,025), et l’importance de la perte de poids en post-partum (p=0,011). Conclusion : le dépistage du diabète de type 2 après un diabète gestationnel reste insuffisant malgré la diffusion des nouvelles recommandations. Une meilleure communication avec la patiente et avec son médecin traitant sont nécessaires pour améliorer la prise en charge en post-partum du DG.
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