Homicide and serious mental disorders: a comparative study of subjects with delusional disorder and schizophrenia
Homicide et troubles mentaux graves : étude comparative entre sujets souffrant de trouble délirant et de schizophrénie
Résumé
The first part of this thesis work is a review of the literature bearing first on the origins of delusional disorder, its definition, its history, the evolution of the term through the DSM and the clinical description of this pathology. The general characteristics, sociodemographic and clinical, of patients suffering from delusional disorder and hospitalized in the service of traditional psychiatry are then discussed. These data are in particular compared to those of patients with schizophrenia. The concept of dangerousness is also mentioned, through literature on existing epidemiological data concerning the risk of violence of patients with delusional disorder. Finally, the last point in this literature review deals with the links between homicide and delusional disorder. The concept of homicide is declined through several classifications, and then a reminder of the data between homicide and serious mental disorders is carried out, before being more specific about the data between delusional disorder and homicide. The second part of the thesis is devoted to the realization of a personal study. The objectives of this research were to compare the sociodemographic, clinical and criminological characteristics of male patients, perpetrators of homicide, suffering from schizophrenia and delusional disorder and hospitalized in Unit fort Difficult Patients (UMD), and compare sociodemographic, clinical and criminological characteristics of subjects with delusional disorder, depending on whether the victim is intra or non-familial. The working hypothesis was that there are differences in the modus operandi and the criminological characteristics of the homicide between these two diagnostic populations. As a first step we compared the sociodemographic, clinical and criminological characteristics of 46 subjects with delusional disorder and 80 patients with schizophrenia, perpetrators of homicide and hospitalized at the UMD of Cadillac-sur-Garonne. In a second step, a more detailed study of the subjects with delusional disorder was carried out, including the establishment of specific profiles according to the relationship to the victim. In the third part of this thesis, the results are discussed, and proposals to continue this research work are formulated.
La première partie de ce travail de thèse est une revue de la littérature portant tout d’abord sur les origines du trouble délirant, sa définition, son historique, l’évolution du terme à travers les DSM et la description clinique de cette pathologie. Sont ensuite abordées les caractéristiques générales, à savoir sociodémographiques et cliniques, de patients souffrant de trouble délirant et hospitalisés en service de psychiatrie traditionnel. Ces données sont notamment comparées à celles de patients présentant une schizophrénie. Le concept de dangerosité est également évoqué, à travers la littérature portant sur les données épidémiologiques existantes concernant le risque de violence des patients présentant un trouble délirant. Enfin, le dernier point abordé dans cette revue de la littérature porte sur les liens entre homicide et trouble délirant. Le concept d’homicide y est décliné à travers plusieurs classifications, puis un rappel des données entre homicide et troubles mentaux graves est effectué, avant de s’intéresser de manière plus spécifique aux données entre trouble délirant et homicide. La deuxième partie de la thèse est consacrée à la réalisation d’une étude personnelle. Les objectifs de cette recherche étaient de comparer les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et criminologiques de patients hommes, auteurs d’homicide, souffrant de schizophrénie et de trouble délirant et hospitalisés en Unité pour Malades Difficiles (UMD), et de comparer les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et criminologiques des sujets présentant un trouble délirant, selon que la victime est intra ou extrafamiliale. L’hypothèse de travail posée était qu’il existe des différences dans le mode opératoire et les caractéristiques criminologiques de l’homicide entre ces deux populations diagnostiques. Nous avons donc comparé dans un premier temps les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et criminologiques de 46 sujets atteints de trouble délirant et de 80 patients souffrant de schizophrénie, auteurs d’homicide et hospitalisés à l’UMD de Cadillac-sur-Garonne. Dans un second temps, une étude plus détaillée s’intéressant aux sujets avec trouble délirant a été réalisée, avec notamment l’établissement de profils spécifiques en fonction de la relation à la victime. Dans la troisième partie de cette thèse, les résultats sont discutés, et des propositions pour poursuivre ce travail de recherche sont formulées.
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