La visite de non contre-indication à la pratique d’une course à pied en compétition : enquête sur quatre courses régionales - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

La visite de non contre-indication à la pratique d’une course à pied en compétition : enquête sur quatre courses régionales

Résumé

Contexte : d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial. L'activité physique est donc un enjeu de santé publique. Un des sports en plein essor est la course à pied. Or pour participer à une course ou pour son affiliation à une licence, la loi impose un Certificat Médical de Non Contre Indication. Au décours d’une enquête préliminaire, nous avons pu constater une grande disparité du contenu médical lors de la Visite médicale de Non Contre indication. Objectifs : décrire le contenu de la visite médicale du médecin consulté afin d'en déduire les différences de pratique. Le critère de jugement principal est le taux de participant ayant eu une consultation dédiée au CMNCI. Les critères de jugement secondaire étaient : les évaluations des différents examens réalisés et les taux de consultations non spécifique. Résultats : sur 5019 participants, nous avons obtenus 169 réponses (3,36%). 148 des participants (88%) ont bénéficié d'une consultation pour l'obtention du CMNCI. Sur 148 participants, 96 participants (65%) viennent exclusivement pour le CMNCI. Pour 80% des CMNCI, le médecin généraliste traitant est le prescripteur. 65% des consultations ont duré moins de 15 minutes. 50% des participants n’ont pas été interrogés sur les signes fonctionnels à l'effort. 77% des participants sont auscultés, 24% des participants bénéficient d'une mesure de la tension aux deux bras. 18% des participants bénéficient d'un ECG. 73% des participants n'ont pas eu d'examen complémentaire. Aucun des participants n'a bénéficié d'une VNCI optimale comme nous l'avons décrit (sans tenir compte de la réalisation de l'ECG). Le taux de CMNCI sans VNCI est élevé. Le taux de consultation dédiée au CMNCI est trop faible. La VNCI présente de grandes disparités. La recherche des antécédents cardio vasculaires familiaux et personnels ainsi que les signes fonctionnels d’effort sont trop peu recherchés. L’examen clinique n’est que trop rarement complet. Conclusion : dans l’avenir, une VNCI type claire et reproductible avec indication ou non à réaliser un ECG de repos, recommandée par la Haute Autorité Santé serait judicieux. Elle servirait de gold standard et serait une aide précieuse pour la réalisation des CMNCI.
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  • HAL Id : dumas-01676246 , version 1

Citer

Romain Julhes. La visite de non contre-indication à la pratique d’une course à pied en compétition : enquête sur quatre courses régionales . Médecine humaine et pathologie. 2017. ⟨dumas-01676246⟩
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