Voyages aériens et grossesses : risques et recommandations, revue de littérature - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

Air travel during pregnancy: risks and recommendations

Voyages aériens et grossesses : risques et recommandations, revue de littérature

Résumé

Introduction: air travel has become very common and accessible, so by 2016, 3.7 billion people have traveled by air to the world. It is no longer uncommon to meet pregnant women on flights, whether they are occasional, frequent travelers, or are part of the flight crew. Objective: traveling during pregnancy therefore raises the question of safety for the fetus and the pregnant woman; So we studied the different risks that pregnant women are exposed to during commercial flights. Methods: to do this, a systematic review of the literature was carried out, including articles from the 2000s to the present. A search using four keyword combinations using the PUBMED database was carried out, collecting 35 articles only in English and French. Results: four main risks were identified. The thromboembolic risk which is evaluated to 1/1000 pregnant women traveling by plane. This risk is multifactorial and depends on the duration of flight, physiological changes in pregnancy and physical constraints related to flights. The ionizing risk due to cosmic radiation that exposes the risk of cancer and injury to DNA. It is recommended not to exceed 1 mSV during pregnancy. The risk of complicating pregnancy outcomes, particularly the risk of premature birth, malformation, low birth weight, metrorrhagia or admission to neonatal intensive care. There is no significant data that could affect air travel at this time. Finally, the physical risks associated with flights (noise / hypoxia / seat belts) do not expose the pregnant woman and her fetus to particular complications. Conclusion : flight during pregnancy do not pose any particular problem and this until 36 SA. Care should be taken not to exceed a certain number of flying hours in order not to overexpose the fetus to ionizing radiations. Simple physical measures are sufficient to prevent the thromboembolic risk except in pregnant women with comorbidities, at which time an anticoagulation will be discussed.
Introduction : voyager en avion est devenu très courant et accessible, ainsi, en 2016, 3,7 milliards de personnes ont voyagé par avion dans le monde. Il n’est plus rare de croiser des femmes enceintes lors des vols, qu’elles soient voyageuses occasionnelles, fréquentes, ou bien faisant parti du personnel navigant. Objectif : voyager pendant la grossesse pose donc la question de la sécurité pour le fœtus et la femme enceinte ; ainsi nous avons étudié les différents risques auxquels les femmes enceintes sont exposées lors des vols commerciaux. Méthode : pour ce faire, une revue systématique de littérature a été réalisée incluant des articles des années 2000 à nos jours. Une recherche selon quatre combinaisons de mots clefs MESH via la base de données PUBMED a été effectuée, permettant de recueillir 35 articles uniquement en anglais et français. Résultat : quatre risques principaux ont été dégagés. Le risque thromboembolique qui est évalué à 1/1000 femmes enceintes voyageant en avion. Ce risque est multifactoriel et dépend de la durée de vol, des modifications physiologiques de la grossesse et des contraintes physiques liées aux vols. Le risque ionisant dû au rayonnement cosmique qui expose au risque de cancer et de blessure de l’ADN. Il est recommandé de ne pas dépasser 1 mSv lors de la grossesse. Le risque de compliquer l’issue de grossesse avec plus particulièrement le risque d’accouchement prématuré, de malformation, de petit poids de naissance, de métrorragie ou d’admission en soins intensifs néonatals. Il n’y a pas de donnée significative pouvant mettre en cause les voyages aériens à l’heure actuelle. Enfin les risques physiques liés aux vols (bruit/ hypoxie/ ceinture de sécurité) n’exposent pas la femme enceinte et son fœtus à des complications particulières. Conclusion : les vols lors de la grossesse ne posent pas de problème particulier et cela jusqu’à 36 SA. Il faudra s’attacher à ne pas dépasser un certain nombre d’heure de vol afin de ne pas surexposer le fœtus aux radiations ionisantes. Des mesures physiques simples suffisent à prévenir le risque thromboembolique sauf chez les femmes enceintes présentant des comorbidités, à ce moment-là, une anticoagulation sera à discuter.
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  • HAL Id : dumas-01676514 , version 1

Citer

Nicolas Brothier. Voyages aériens et grossesses : risques et recommandations, revue de littérature . Médecine humaine et pathologie. 2017. ⟨dumas-01676514⟩
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