Computed-MRI : étude de faisabilité dans la pathologie de la sphère ORL et comparaison aux séquences conventionnelles - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2017

Computed- MRI: Feasibility study in Head and Neck disease, comparison with conventional sequences

Computed-MRI : étude de faisabilité dans la pathologie de la sphère ORL et comparaison aux séquences conventionnelles

Résumé

Introduction : l’imagerie, notamment l’IRM, est la pierre angulaire de l’extension en profondeur des néoplasies ORL et permet d’évaluer l’envahissement de multiples structures anatomiques pour en apprécier la réséquabilité. L’IRM utilise des séquences « conventionnelles » en écho de spin en pondération T1 et T2 et T1 après injection de gadolinium préréglée de façon empirique pour une qualité d’image optimum. La relaxométrie, technique s’appuyant sur la réalisation de cartographies T1 et T2 permet de réaliser des images en post-traitement dans différentes pondérations et inversions (densité de proton, en pondération T1, T2, FLAIR…). Cette technique d’IRM « synthétique » (computed-MRI) est désormais disponible sur des consoles spécifiques sous diverses appellations commerciales. Le but de l’étude est d’évaluer la faisabilité et la qualité des images médicales fournies en oncologie ORL par des méthodes semi-quantitatives et quantitatives notamment le contraste et le rapport contraste sur bruit (CNR) et de les comparer aux images d’IRM conventionnelles. Matériels et Méthodes : ont été inclus rétrospectivement 24 patients de notre institution présentant une suspicion néoplasie ORL ayant bénéficié d’une IRM comportant des séquences conventionnelles (T1 et T2 et T1 gadolinium) et des cartographies T1 et T2 en contraste spontané. Les séquences computed-MRI ont été générées en utilisant une console Olea Nova+ (OLEA medical, la Ciotat, France) par un radiologue de 5 ans d’expérience. L’analyse quantitative a consisté en l’obtention du contraste et contraste/bruit entre la lésion et les tissus environnant en positionnant des régions d’intérêt sur les images conventionnelles et computed. Une étude semi-quantitative a consisté en l’établissement de 6 scores de qualité d’image et 3 scores de qualité diagnostique suivant des échelles de Likert. Résultats : concernant l’analyse quantitative, le Contraste et le CNR du computed T1-w et T2-w était selon les séquences et selon les régions appariées soit équivalent soit supérieur à celles du conventionnel T1-w et T2-w. Le CNR du T2-w computed était 22% meilleur que celui du T2-w Conventionnel (intervalle de confiance à 95% compris entre 0%–44%). Concernant l’analyse qualitative, les scores globaux du T1-w et du T2-w conventionnel étaient supérieurs à celui du T1-w computed ; cependant, le score moyen du computed restait supérieur à correct pour la qualité globale de l’image. Conclusion : la technique de computed-MRI (images d’IRM post-traitées à partir des données de relaxométrie) est faisable et permet un gain de qualité de contraste sur bruit par rapport aux séquences conventionnelles au prix d’une diminution de qualité globale de l’image. Sa pertinence clinique doit faire l’objet d’études ultérieures.
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  • HAL Id : dumas-01887425 , version 1

Citer

Rémi Fernandez. Computed-MRI : étude de faisabilité dans la pathologie de la sphère ORL et comparaison aux séquences conventionnelles. Sciences du Vivant [q-bio]. 2017. ⟨dumas-01887425⟩
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