Le point de départ de ce mémoire est un constat : un certain nombre de mes élèves de lycée refont systématiquement les mêmes erreurs à l’écrit, et ce même après une correction. Il n’y a donc pas de vrai apprentissage par l’erreur dans ces cas-là. La correction des élèves est habituellement faite à partir de ressources en ligne : « des dictionnaires électroniques et des traducteurs automatiques qui représentent souvent un premier réflexe pour ces apprenants. » (Landure et Boulton 2010, 12). Je me suis donc demandé quels bénéfices les élèves pourraient tirer de l’introduction à un autre type d’outil pour la correction : le corpus.