Effets des pensées persévératives, de la métacognition, du niveau d’interprétation sur un épisode dépressif caractérisé et son évolution sur sept mois‎ : résultats préliminaires sur un échantillon de 11 patients - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2018

Effets des pensées persévératives, de la métacognition, du niveau d’interprétation sur un épisode dépressif caractérisé et son évolution sur sept mois‎ : résultats préliminaires sur un échantillon de 11 patients

Résumé

La dépression est une pathologie courante touchant cinq millions de français. En plus de la difficulté d’une prise en charge efficace au premier épisode, il faut rester vigilant lors du suivi sur la persistance de symptômes résiduels et lutter contre la récidive dépressive. Les pensées persévératives et une interprétation abstraite des événements sont connues comme pouvant être à l’origine de la dépression et limitant sa guérison. D’autres concepts, issus de la troisième vague cognitivo-comportementale, offrent des hypothèses psychopathologiques comme la métacognition ou la pleine conscience dont les thérapies qui en découlent ont montré leur efficacité. Notre étude a évalué les effets des pensées persévératives, de la métacognition et du niveau d’interprétation sur la sévérité d’un épisode dépressif et son évolution sur sept mois. Plusieurs questionnaires ont été soumis à onze patients présentant un syndrome dépressif caractérisé, au diagnostic (T0), à trois mois et demi (T1) et à sept mois (T2). Les pensées persévératives étaient fortement corrélées à la sévérité de la dépression avec un rôle de médiateur total des autres variables. À T0, les pensées intrusives médiatisaient totalement les effets de la métacognition et de la dimension d’attention aux gestes de la pleine conscience sur la sévérité de la dépression. À T2, les pensées répétitives médiatisaient totalement les effets des croyances métacognitives négatives et des dimensions d’observation et de non réaction de la pleine conscience sur la sévérité de la dépression. Par ailleurs, les résultats ont montré que l’anxiété à T0 et la culpabilité à T1 étaient les meilleurs prédicteurs de la sévérité de la dépression à T2.
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Rovillain Joséphine. Thèse d'exercice. Médecine. Psychiatrie. (UPJV).pdf (7.31 Mo) Télécharger le fichier
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dumas-02053965 , version 1 (01-03-2019)

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  • HAL Id : dumas-02053965 , version 1

Citer

Joséphine Rovillain. Effets des pensées persévératives, de la métacognition, du niveau d’interprétation sur un épisode dépressif caractérisé et son évolution sur sept mois‎ : résultats préliminaires sur un échantillon de 11 patients. Psychiatrie et santé mentale. 2018. ⟨dumas-02053965⟩
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