From mind-wandering to rumination in major depressive disorder
Du mind-wandering à la rumination dans la dépression : aspects physiopathologiques et pistes de prévention
Résumé
We first describe the links between mind-wandering (MW), rumination and depression (MDD). MW is a common and frequent phenomenon, when our thoughts are not directed to what we are doing. When MW becomes less flexible and the thoughts more negative and repetitive, it becomes rumination. This latter is a major risk factor and a key prognostic symptom of depressive disorder.
MW and rumination are targets for new therapies like mindfulness based cognitive therapy, and can be targeted by the new neuromodulation tools.
We then report methods and results of a behavioral study conducted to explore MW differences between dyshporic subjects and controls. Subjects passed a monotonous vigilance task in order to generate and evaluate their MW. Our results have highlighted a greater focus of dysphoric subjects on their MW as well as an increased variability in the allocation of their attentional resources.
We discuss the interpretation of our results, and specifically the weight of meta-cognition in the effect of MW.
Nous décrivons dans un premier temps les liens entre mind-wandering (MW), rumination et dépression. Le MW se réfère au phénomène fréquent et comment de penser à autre chose que ce que l’on est entrain de faire. Lorsqu’il devient moins flexible et que les idées qui le constituent sont négatives et répétitives, il s’apparente à de la rumination. La rumination est un facteur de risque et un symptôme pronostic clé du trouble dépressif.
MW et rumination sont la cible de nouvelles thérapeutiques comme la méditation de pleine conscience et peuvent être visées par les nouveaux outils de neuromodulation.
Dans un second temps nous rapportons la méthode et les résultats d’une étude comportementale effectuée dans le but d’explorer les différences de MW entre des sujets présentant des symptômes dépressifs et des sujets témoins. Les sujets ont passé une tâche de vigilance monotone afin de générer et évaluer leur MW. Nos résultats ont permis de mettre en évidence une plus grande focalisation des sujets dysphoriques sur leur MW ainsi qu’une variabilité augmentée de l’allocation de leurs ressources attentionnelles.
Nous discutons l’interprétation de nos résultats et en particulier l’importance de la variable de métacognition dans le caractère délétère ou non du MW.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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