Je suis affectée cette année à l’école élémentaire La Feuilleraie (Marseille 13004) en tant que stagiaire auprès d’une classe d’élèves de CE2. Cette école a souhaité mettre l’accent sur la lecture et la promotion du livre dans le cadre scolaire. L’organisation des activités pédagogiques complémentaires dédiées à la lecture a soulevé des questionnements auprès de l’équipe pédagogique. Ce contexte m’a donné l’envie de me pencher sur la question du plaisir de lire à l’école et d’en faire la question centrale de mon mémoire. J’ai voulu étudier dans quelle mesure un dispositif global favorisant l’aspect ludique de la lecture permettrait de développer de la motivation et du plaisir à lire et donc d’améliorer le statut de lecteur autonome d’un élève en difficulté dans ce domaine. Ce dispositif avait lieu pour l’essentiel lors des APC et reposait sur des supports et des séquences pédagogiques ludiques favorisant le plaisir de lire. L’expérimentation apporte des résultats positifs. Les élèves ont globalement amélioré leurs dimensions de plaisir et de motivation à lire. Cependant un dispositif d’une demi-heure par semaine ne peut répondre seul à la problématique du niveau de lecture et compréhension des élèves. Outre des difficultés d’ordre organisationnel, des paramètres extérieurs à l’école sont des freins contre lesquels il est difficile de lutter. La dimension sociale de la lecture n’a pas évoluée. Ce mémoire met en avant qu’un dispositif ludique visant à favoriser le plaisir et la motivation peut fonctionner mais ne peut répondre seul au difficultés de lecture des élèves si il n’est sont pas complété par des dispositifs qui favorisent, par exemple, la coéducation avec tous les acteurs (autres que l’école) qui entourent l’élève.