L’interruption volontaire de grossesse pour motif médical : de la loi Veil à nos jours. Étude bibliographique
Résumé
Cela fait plus de 40 ans que la loi Veil a été promulguée, autorisant ainsi l’interruption de grossesse, notamment pour motif médical. Au fil du temps, suivant les évolutions médicales et de la société, cette loi a été modifiée et complétée, sans toutefois modifier les critères de recevabilité du motif d’interruption, dont les termes restent flous.
Cette étude sur l’interruption de grossesse pour motif médical a été faite sous un éclairage juridique, médical et éthique, selon la période historique : avant ou après la création des Centres Pluridisciplinaires de Diagnostic Prénatal. Par la suite, les aspects sociologiques et psychologiques ont été abordés ainsi que l’autonomie du soignant et du patient, les problématiques autour de la poursuite ou non de la grossesse à la suite du diagnostic prénatal et enfin les soins palliatifs. Très rapidement, un point a été fait sur le risque eugénique du diagnostic anténatal.
Finalement, bien que la loi soit ancienne, les termes employés en 1975 s’adaptent toujours au contexte actuel. Cette loi ne dresse pas de liste d’affections foetales éligibles à l’interruption de grossesse pour motif médical afin que le CPDPN ait pleinement son rôle de comité pluridisciplinaire, étudiant chaque demande et chaque cas selon le contexte et les particularités du foetus dont il est question.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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