The influence of smoking status of general practitioner residents on the medical care of their smoking patients
L'influence du statut tabagique des internes de médecine générale sur la prise en charge de leurs patients fumeurs
Résumé
General practitioners, who are the first advocates of tobacco control in France, are many to be themselves smokers. Their smoking status influences their coverge of the smoking. What about the resident? Does the smoking status of West Normandy general practitioner residents influence their smoking cessation treatments to patients? Our study is a prevalence and observational study. It concerns the general practitioner resident of the University of Medecine of Caen. We interviewed them through an online survey in October 2018. 89 residents fully responded to the survey, of which 27% smoking residents. They prescribed fewer nicotine substitutes than non-smokers (P=0,023). Residents experience deficiencies with tobacco addiction: limited usage of the Fagerström test, even of the simplified version and difficulties with Varenicline and medical care of smoking cessation. 92% of residents wish a complementary training in tobacco addiction. As a result, it appears that a formation in tabacology for residents would improve their medical care of smoking and smoking cessation.
Les médecins généralistes, principaux promoteurs de la lutte contre le tabagisme en France, sont nombreux à être fumeurs et cela influence leur prise en charge du tabagisme. En est-il de même chez les internes ? Le statut tabagique des internes de médecine générale de Normandie Occidentale modifie-t-il leur prise en charge de leurs patients fumeurs et du sevrage tabagique ? Notre étude est descriptive et transversale. Elle concerne les internes de médecine générale de l’UFR de médecine de Caen. Nous les avons interrogés à l’aide d’un questionnaire en ligne durant le mois d’octobre 2018. 89 internes ont répondu totalement au questionnaire. Nous avions 27% d’internes fumeurs. Ces derniers prescrivaient moins de substituts nicotiniques que les nonfumeurs (p=0,023). Les internes présentent des lacunes en matière de tabacologie : peu d’utilisation du Fagerström complet ou simplifié et des difficultés avec la Varénicline et le suivi du sevrage tabagique. Les internes sont 92% à souhaiter une formation complémentaire en tabacologie. À la suite de nos résultats, une formation en tabacologie à destination des internes permettrait d’améliorer leur prise en charge du tabagisme et du sevrage.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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