Bénévolat des actifs de demain : amorce de la déprofessionnalisation ? - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2015

The future of tomorrow’s active volunteer: introduction of “de-professionalisation”?

Bénévolat des actifs de demain : amorce de la déprofessionnalisation ?

Résumé

This essay is the analysis of an internship experience that occurred in Australia. Absolutely certain that a working experience abroad was an essential step in her new career, the author, (a student from the University of Caen in France) wrote a cover letter like no other. It ex-pressed a willingness to work full time, under full workload, for three to six months with a sporting event company on a voluntary basis. Having assumed that the notion of voluntary placement was more or less free help and somewhat exceptional, it was much of a culture shock to discover upon arrival that over half of the organisa-tion’s staff were in also unpaid volunteers. This Australian company, clearly aiming at high profit and margins, was almost exclusively recruiting volunteers. In France however, even the smallest non-profit organisations try to hire paid profes-sionals, contributing to the so called profession realisation phenomenon. What is the logic behind those practices? Why would so many people decide to volunteer for a company? Does this phenomenon solely occur outside of our borders? At the time of the French professionalization of sporting clubs and organisations, could this experience be qualified as the de-professionalization of the sporting industry? The following essay attempts to bring a few answers to the numerous questions raised from the paradox: ‘’businesses with volunteers / non-for-profit organisations with employees’’.
Ce mémoire se veut être l’analyse d’une expérience de stage effectuée en Australie. Ayant la conviction qu’une expérience professionnelle à l’étranger était l’élément indispensable à son début de carrière, l’auteure rédigea une lettre de motivation un peu particulière. Celle-ci exprimait la volonté de travailler à plein temps et à pleine capacité, de façon totalement bénévole pour une entreprise et ce pour une durée de trois à six mois. Pensant être un cas rare et exceptionnel, l’arrivée en continent étranger fut pour le moins dépaysant : plus de la moitié de l’effectif de l’entreprise nouvellement intégrée se constituait de bénévoles. Cette entreprise australienne, à visée clairement commerciale, recrute presque exclusivement des bénévoles. Alors que simultanément, la France est à l’ère ou même les plus petites associations à but non lucratif font appel à du personnel salarié et qualifié, contribuant ainsi à ce phénomène dit de professionnalisation. Quelles logiques se cachent derrière cette pratique ? Pourquoi autant de personnes décident-elles de travailler bénévolement et ce pour une entreprise ? Ce phénomène est-il contenu hors de nos frontières ? À l’heure de la professionnalisation des clubs et instances sportives, cette expérience citée ci-dessus s’apparente-elle à ce que l’on pourrait qualifier d’une déprofessionnalisation des organisations sportives ? L’étude suivante tente d’apporter quelques éléments de réponses aux nombreuses interrogations découlant du paradoxe : ‘’entreprises avec bénévoles / associations avec salariés’’.
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Dates et versions

dumas-02316352 , version 1 (15-10-2019)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-02316352 , version 1

Citer

Laëtitia Chirlias. Bénévolat des actifs de demain : amorce de la déprofessionnalisation ?. Sciences de l'Homme et Société. 2015. ⟨dumas-02316352⟩
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