Introduction : le stage ambulatoire de premier niveau est pour beaucoup d’internes, l’un des premiers contacts avec la médecine générale de ville. A Marseille, et partout ailleurs depuis la réforme des ECN 2016, il se réalise durant la phase socle c’est-à-dire lors de la première année d’internat. Il est obligatoire pour la validation du DES de Médecine Générale. L’objectif principal de cette étude est d’analyser les critères déterminant le choix des internes pour la réalisation de ce stage ambulatoire. L’objectif secondaire est d’améliorer la procédure de choix de ce stage et ainsi permettre aux prochaines promotions de réaliser un choix le plus éclairé possible. Méthode : cette étude observationnelle, descriptive, rétrospective, concerne les internes issus de la promotion 2017 inscrits en DES de médecine générale ayant ou devant réaliser leur stage ambulatoire chez le généraliste agréé. Des questionnaires ont été diffusés aux internes lors de la procédure de choix de stage. L’exploitation des données des 125 questionnaires recueillis a été rendue possible grâce au logiciel Excel. Une déclaration information et liberté n°2211862v0 auprès du CNIL a été réalisée. Résultats : sur les 125 internes ayant répondu aux questionnaires, ce stage fut le plus important de la maquette pour 80%. Les convenances personnelles étaient primordiales au moment du choix de ce stage puisque 91% des internes choisissaient en fonction de leur lieu de résidence ; mais ce résultat est tout de même à pondérer au gain pédagogique attendu puisque 95% étaient capables de faire davantage de route en cas de réel gain pédagogique. D’autres éléments prenaient une place importante aux yeux des internes tel que l’autonomie (94%), la possibilité de poser des congés facilement (92%), l’encadrement du maitre de stage (89%), la possibilité d’être aidé dans un projet de thèse (88%), le coût des trajets (85%). La motivation d’une aide financière est liée de manière significative à l’importance des coûts liés au trajet (test chi^2, p = 0.0016). Au total, 44% des internes avouent ne pas avoir fait de choix éclairé pour leur stage et 87% auraient aimé avoir plus d’informations. Conclusion : faute d’un manque d’informations pour de nombreux internes de médecine générale, ils finissaient par choisir leur stage selon leurs convenances personnelles. Des outils d’aides aux choix plus performants permettraient d’éviter qu’une aussi grosse proportion d’internes choisissent finalement leur stage au hasard ; la majorité considérant ce stage comme primordial dans leur maquette.