Collective experiment on supporting giving-up smoking during the "Moi(s) Sans Tabac", month without smoking 2018 : feedbacks of the participants
Accompagnement collectif à l’arrêt du tabac durant le Moi(s) Sans Tabac 2018 : retour d’expérience des participants
Résumé
Introduction: the number of people asking for support to stop smoking is currently increasing. The « Moi(s) Sans Tabac », Month without smoking, the French national campaign promoting non-smoking, is gathering momentum and is becoming more and more popular each year. It is part of a national policy and a set of laws meant to fight smoking, including the possibility for every health professional to provide prescriptions for nicotine patches. This collective experiment on supporting giving-up smoking has been designed to develop the care while patients quit smoking. The programme includes support from a nursing coach and a follow-up by the health practitioner who prescribed nicotine patch treatment Purpose and Method: pointing out the most efficient levers of the programme by surveying participants’ viewpoints on the provided care. It is a qualitative analysis carried out among 15 participants taking part in the programme who attended group sessions in November 2018. This analysis was carried out 6 months after they started the programme. Results: the most efficient levers pointed out by the participants were: the striking knowledge they received (such as the mechanisms of addiction, the psychological effects of tobacco, the handling of substitute treatments) but also the group effect enhanced by the sharing of their experience, the comforting talks from the addiction specialist to lift their guilt, the notion of ambivalent behaviour: the basis of behavioural therapy, the possibility of a progressive giving-up. The way the support group was conceived proved also efficient. The results show that 10 out of 15 participants remain abstinent. Concerning the coordination between health practitioners, the general practitioner remains the chosen intermediary but the lack of a consistency in their discourse on that matter must be improved. It also appears relevant to formalise the coaching support. The possibility for extended prescription for nicotinic substitutes by health practitioners has not been evaluated but it seems necessary to set up trainings on their new prescribing possibility. Conclusion: this study highlighted the most efficient levers of action for a collective approach on giving-up smoking. The feedbacks are satisfactory as a whole and the method will be set up again for the next campaign in November 2019 while taking into accounts these feedbacks.
Introduction : actuellement, le nombre de demandes d’aides à l’arrêt du tabac est croissant. Le Moi(s) Sans Tabac, voit sa popularité se majorer tous les ans. Cela s’inscrit dans un contexte de mesures gouvernementales de lutte contre le tabagisme, dont l’élargissement de la prescription des substituts nicotiniques à tous les professionnels de santé. C’est pour augmenter l’offre de prise en charge qu’a été conçue cette expérience collective d’aide à l’arrêt du tabac, associant un coaching infirmier et un lien avec les prescripteurs libéraux de substituts nicotiniques. Objectif et Méthode : identifier les leviers les plus contributifs de ce dispositif, en obtenant le retour d’expérience des participants. Il s’agit d’une étude qualitative menée auprès des 15 sujets ayant suivi les séances de groupe en novembre 2018, réalisée à 6 mois du début de la prise en charge. Résultats : les leviers principaux mis en avant par les participants sont : les informations marquantes reçues (les concepts de l’addiction, l’impact psychique du tabac, le maniement des traitements substitutifs...) ; la création d’une dynamique de groupe nourrie par les partages d’expériences ; le discours déculpabilisant de l’addictologue ; la notion d’ambivalence, base de la thérapie comportementale ; la proposition d’une démarche progressive. Le style de l’animation a également été porteur. 10 participants sur 15 sont abstinents à 6 mois. Concernant la coordination avec les professionnels de santé libéraux, le médecin traitant reste l’interlocuteur de choix des participants, mais une homogénéité du discours, actuellement insuffisante, doit être recherchée. Il apparait également intéressant de mieux formaliser le coaching proposé. L’action des nouveaux prescripteurs de TNS n’a pas pu être évaluée. Une information systématique de ces professionnels sur leur nouvelle compétence semble être à développer. Conclusion : cette étude a permis de mettre en exergue les leviers les plus contributifs dans cette prise en charge collective d’arrêt du tabac. Le retour d’expérience est globalement satisfaisant et la démarche va être réitérée, pour le Moi(s) Sans Tabac 2019, tenant compte de ses enseignements.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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