Experimental evaluation on dry bone of the use of bi-plane imaging for the diagnosis and follow-up of scapulo-thoracic dyskinesis
Évaluation expérimentale sur os sec de l’utilisation de l’imagerie bi-plane pour le diagnostic et le suivi des dyskinésies scapulo-thoraciques
Résumé
Scapulothoracic dyskinesis are abnormalities in the statics of the scapula or its kinematics. The Kibler classification currently represents the gold standard but has moderate inter-observer reproducibility. The EOS system could be of interest by increasing reproducibility through the three-dimensional positioning of points of interest and reducing irradiation. We developed an anatomical model made of dry bones on which we reproduced the different types of dyskinesis using wedges of increasing size. Twenty-eight acquisitions were made by positioning the skeleton at 40° with respect to the transmitter from the front. Five angles were defined. The images were analysed on the EOS-Imaging software. Inter-observer reproducibility was almost perfect and ranged from 0.96 to 0.98 for the five angles of interest and intra-observer reproducibility measured at 0.99. All angles were linearly modified and statistically correlated with our Kibler dyskinesis models. We were able to identify patterns of angle modification according to the type of dyskinesia. The acquisition of two simultaneous perpendicular images using the EOS-Imaging system on a subject placed at an angle of 40° from the emitting beam makes it possible to measure five angles reproducibly, allowing scapulothoracic dyskinesis on dry bone to be studied. The measurement of these angles has the potential to independently diagnose each dyskinesis. It would provide a reproducible and low irradiation examination for the diagnosis and monitoring of scapulothoracic dyskinesis. Studies in healthy and pathological subjects are required to confirm these results.
Les dyskinésies scapulo-thoraciques sont des anomalies de la statique de la scapula ou de sa cinématique. La classification de Kibler représente actuellement le gold standard mais présente une reproductibilité inter-observateur modérée. Le système EOS pourrait présenter un intérêt en augmentant la reproductibilité grâce au positionnement tridimensionnel des points d’intérêts et en diminuant l’irradiation. Nous avons mis au point un modèle anatomique fait d’os secs sur lequel nous avons reproduit les différents types de dyskinésie à l’aide de cales de taille croissante. 28 acquisitions ont été réalisées en positionnant le squelette à 40° par rapport à l’émetteur de face. 5 angles ont été définis. Les images ont été analysées sur le logiciel EOS-Imaging. La reproductibilité inter-observateur était presque parfaite et comprise entre 0,96 et 0,98 pour les cinq angles d’intérêt et la reproductibilité intra-observateur mesurée à 0 ,99. Tous les angles étaient modifiés linéairement et corrélés statistiquement à nos modèles de dyskinésie selon Kibler. Nous avons pu identifier des schémas de modification des angles en fonction du type de dyskinésie. L’acquisition de deux clichés perpendiculaires simultanés grâce au système EOS-Imaging sur un sujet placé en oblique à 40° du rayon émetteur permet de mesurer de manière reproductible 5 angles permettant d’étudier les dyskinésies scapulo-thoraciques sur os sec. La mesure de ces angles peut potentiellement permettre de diagnostiquer indépendamment chaque dyskinésie. Elle permettrait de disposer d’un examen reproductible et faiblement irradiant pour le diagnostic et le suivi des dyskinésies scapulo-thoraciques. Des études sur sujets sains et sujets pathologiques sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
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