Ce travail s’interroge sur les raisons d’être d’un modèle centralisé dans la Banque Privée prenant la forme d’une organisation pilotée par une Holding réduite et des filiales géographiquement dispersées. Il tente de saisir à la fois les justifications d’un tel modèle, les facteurs historiques, environnementaux, culturels et économiques qui ont poussé à son émergence mais encore les défaillances qui le font aujourd’hui vaciller et le remettent en cause.
C’est après avoir mené ce diagnostic et défini les contours de la Holding et de l’organisation que ce travail se pose la question de la viabilité et de la pertinence de modèles plus décentralisés à l’avenir. Leur émergence dans un secteur comme la Banque Privée n’est ni anodin, ni aisé, et soulève des questions de plusieurs ordres : culturels, éthiques, économiques, mais encore en termes de maîtrise des risques. Si l’organisation étudiée et plus généralement le secteur de la Banque Privée cherchent à se renouveler, ce travail tente, au regard du passé comme d’indices bien présents, de dessiner les formes que pourrait bien prendre ce renouvellement.