Déficit androgénique lié à l'âge : quels desseins en médecine ambulatoire ? Étude qualitative par théorisation ancrée
Résumé
Introduction : Environ dix pour cent des hommes de plus de 50 ans présenteraient des symptômes pouvant être attribués au déficit androgénique lié à l’âge (DALA). Sa clinique est riche et de nombreuses situations cliniques peuvent interférer avec l’activité androgénique rendant la démarche diagnostique du praticien ardue. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés au parcours de soin en médecine libérale d’un patient pouvant présenter un DALA, du diagnostic à la prise en charge par les médecins généralistes, urologues et endocrinologues des Alpes-Maritimes.
Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative par entretiens semi-directif de médecins généralistes, urologues et endocrinologues libéraux des Alpes-Maritimes suivie d’une analyse par théorisation ancrée. Un double codage et une analyse menée par deux chercheurs à l’aide du logiciel Nvivo11® ont permis de consolider la validité de l’étude.
Résultats : Notre étude a mis en évidence des difficultés diagnostiques liées d’une part aux connaissances partielles de certains participants entretenant une juxtaposition avec la ménopause ainsi qu’avec la dysfonction érectile, et d’autre part à une clinique vaste se superposant avec un tableau de vieillissement physiologique. Par ailleurs, il s’agissait d’une thématique de consultation faisant l’objet de très peu de demandes de patients, et peu fréquemment abordée par le praticien lui-même par pudeur. La mise en place du traitement présentait également certains freins liés à la méfiance vis-à-vis des traitements hormonaux, à la galénique de ces derniers ainsi qu’à son remboursement limité à la seule forme injectable. La très grande majorité des participants étaient favorables à une formation dédiée.
Discussion : Compte tenu du vieillissement des populations et des implications désormais évidentes du déficit androgénique avec la survenue de nombre de pathologies chroniques, son dépistage et sa prise en charge apparaissent comme un enjeu de santé publique. La difficulté diagnostique pourrait être surmontée grâce à l’usage de questionnaire cliniques déjà existants et validés, réalisable par les infirmiers de pratiques avancés.
Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative par entretiens semi-directif de médecins généralistes, urologues et endocrinologues libéraux des Alpes-Maritimes suivie d’une analyse par théorisation ancrée. Un double codage et une analyse menée par deux chercheurs à l’aide du logiciel Nvivo11® ont permis de consolider la validité de l’étude.
Résultats : Notre étude a mis en évidence des difficultés diagnostiques liées d’une part aux connaissances partielles de certains participants entretenant une juxtaposition avec la ménopause ainsi qu’avec la dysfonction érectile, et d’autre part à une clinique vaste se superposant avec un tableau de vieillissement physiologique. Par ailleurs, il s’agissait d’une thématique de consultation faisant l’objet de très peu de demandes de patients, et peu fréquemment abordée par le praticien lui-même par pudeur. La mise en place du traitement présentait également certains freins liés à la méfiance vis-à-vis des traitements hormonaux, à la galénique de ces derniers ainsi qu’à son remboursement limité à la seule forme injectable. La très grande majorité des participants étaient favorables à une formation dédiée.
Discussion : Compte tenu du vieillissement des populations et des implications désormais évidentes du déficit androgénique avec la survenue de nombre de pathologies chroniques, son dépistage et sa prise en charge apparaissent comme un enjeu de santé publique. La difficulté diagnostique pourrait être surmontée grâce à l’usage de questionnaire cliniques déjà existants et validés, réalisable par les infirmiers de pratiques avancés.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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