Rôle des cellules épithéliales pariétales dans le syndrome néphrotique idiopathique - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2020

Do parietal epithelial cells influence idiopathic nephrotic syndrome evolution

Rôle des cellules épithéliales pariétales dans le syndrome néphrotique idiopathique

Résumé

Idiopathic nephrotic syndrome is the most frequent glomerular disease in young adults. It regroups two variants, minimal change disease (MCD) and focal segmental glomerulosclerosis (FSGS). They are characterized by a podocyte dysfunction, consecutive to cytoskeleton disorganization, leading to massive proteinuria. CMIP is a central factor involved in podocyte dysfunction and apoptosis. Activated parietal epithelial cells (PECs) are the main component of sclerotic lesions during FSGS. We wanted to investigate whether CMIP and PEC activation marker expressions were associated with poor renal outcome. We included all the INS diagnosed in Bordeaux between January 2007 and December 2014.CMIP immunohistochemistry was performed on 106 biopsies and compared to renal outcome, using a composite primary endpoint with a superior to 30% glomerular filtration rate inflexion at 5 years or the occurrence of end stage renal disease (dialysis or kidney transplantation). Expression patterns of activated PECs markers (claudin-1 and CD44) and podocyte markers (synaptopodin) were also compared. CMIP staining was positive in 56% of the cases. In our univariate analysis CMIP staining was positive in 73.7% of the patient in the endpoint group compared to 65.7% of the patient not reaching endpoint (p=0.76). In our multivariate analysis, the only feature associated to our endpoint was the INS variant, MCD patients being less susceptible to reach the endpoint (OR 0.28, IC 95% 0.08-0.96). PEC markers were performed on 6 MCD and 17 FSGS biopsies. Claudin-1 tuft staining was strictly limited to FSGS patients. CD44 staining was not FSGS specific, being positive in 80% of the MCD biopsies. In biopsies displaying optical FSGS lesions, CD44 staining was geographically associated in 84% of the cases. In this study, CMIP was not associated with our renal composite endpoint. PEC activation markers could be another prognosis factor, given the crucial role of aPECs in the scarring processes of FSGS.
Le syndrome néphrotique idiopathique (SNI) est la glomérulopathie la plus fréquente de l’adulte jeune. Il regroupe deux entités : les lésions glomérulaires minimes (LGM) et la hyalinose segmentaire et focale (HSF), caractérisées par une dysfonction podocytaire, secondaire à des réarrangements du cytosquelette, conduisant à une protéinurie. CMIP est impliqué dans la dysfonction podocytaire. Les cellules pariétales épithéliales (PECs), une fois activées, sont le composant principal des lésions de HSF. Nous avons voulu déterminer si l’expression de CMIP ou des marqueurs d’activation des PECs pouvait aider à prédire l’évolution rénale. 106 SNI ont été inclus entre 2007 et 2014. Une immunohistochimie CMIP a été réalisée et comparée à un critère de jugement (CJ) associant une pente de débit de filtration glomérulaire supérieure à 30% à 5 ans ou l’apparition d’une insuffisance rénale terminale (dialyse/transplantation). L’expression des marqueurs d’activation de PECs (claudine 1 et CD44) et des marqueurs podocytaires (synaptopodine) était également comparée. Le marquage CMIP était positif sur 56% des biopsies. Lors de notre analyse univariée, il était positif chez 73.7% des patients du groupe atteignant notre CJ principal, comparé à 65.7% pour ceux qui ne l’atteignaient pas (p=0.76). En multivarié, le seul paramètre associé à notre CJ était le variant de SNI, les LGM atteignant moins souvent celui-ci (OR 0.28, IC 95% 0.08-0.96). Les marqueurs de PEC ont été réalisés sur 6 LGM et 17 HSF. Le marquage Claudine 1 n’était positif que dans les HSF, alors que le CD44 marquait aussi 80% des LGM. Dans les biopsies où l’on retrouvait des lésions typiques de HSF en microscopie optique, le CD44 était superposable dans 84% des cas. Dans cette étude, CMIP n’était pas associé à notre CJ principal. Les marqueurs d’activation des PECs pourraient constituer un autre facteur pronostique, compte tenu le rôle crucial de ces cellules dans les processus de sclérose survenant au cours de la HSF.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

dumas-03008181 , version 1 (16-11-2020)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03008181 , version 1

Citer

Arthur Lacapère. Rôle des cellules épithéliales pariétales dans le syndrome néphrotique idiopathique. Sciences du Vivant [q-bio]. 2020. ⟨dumas-03008181⟩
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