Identification of endocrine disruptors in cosmetic raw materials
Identification des perturbateurs endocriniens dans les matières premières cosmétiques
Résumé
Endocrine disruption is a very sensitive subject. Substances that disrupt the hormonal system can come from multiple sources of exposure and raise concern for consumers and scientists, in particular because of the difficulty of their identification. Due to the ban of animal experimentation, the cosmetics industry cannot perform in vivo testing as described in the EFSA/ECHA guideline for identification of endocrine disruptors. The strategy developed in this report proposes a sequential approach and uses tests (QSAR, in silico, in vitro), which do not involved laboratory animals. These tests are more and more accepted and validated by regulatory authorities and are tools that can be used as part of the next generation risk assessment. However, the cosmetic industry will need additional models to be able to conclude on the endocrine disruption properties of substances. The study of endocrine disruptors is far from being finished despite the significant scientific advances this past few years.
La perturbation endocrinienne est un sujet de préoccupation très sensible. Les perturbateurs endocriniens peuvent provenir de multiples sources d’exposition et entraînent une inquiétude croissante auprès des consommateurs et des scientifiques, notamment par la difficulté de leur identification. En raison de l’interdiction des tests in vivo, l’industrie cosmétique est dans l’incapacité d’effectuer les tests recommandés par la ligne directrice d’identification des perturbateurs endocriniens de l’EFSA/ECHA. La stratégie élaborée propose une approche séquentielle et utilise des tests ne faisant pas intervenir les animaux de laboratoire (QSAR, in silico, in vitro). Ces tests sont de plus en plus admis et validés par les autorités règlementaires et sont des outils pour l’évaluation du risque nouvelle génération, mais l’industrie cosmétique a besoin de davantage de modèles pour conclure sur le potentiel de perturbation endocrinienne d’une substance. L’étude des perturbateurs endocriniens est loin d’être achevée malgré les avancées scientifiques considérables de ces dernières années.
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