L’expérience shopping des touristes chinois à Paris, à la fois miroir d’un imaginaire collectif connoté et objet d’un dispositif consumériste
Résumé
À Paris et dans le monde, le touriste est là. Exposé à la vue de tous mais pourtant souvent méconnu, qu’en est-il réellement du traitement, de l’accueil faits à ces sujets étrangers ? Et lequel demeure plus manifeste, prégnant que le vacancier chinois ? Fréquemment pointé du doigt pour ses frasques en tout genre, il est caricaturé, dépeint par une image fortement archétypale et connotée, que ce soit dans l’imaginaire collectif comme dans les médias.
Ici, c’est l’expérience touristique de cet allochtone qui est inspecté sous un spectre ethnographique, comme étant une réponse, un prolongement d’une représentation infraordinaire identifiée comme biaisée et vernaculaire. Entre préconceptions doxiques, méthodologie ethno-études, dispositifs et vulgarisation, ce travail de recherche vise à lever le voile sur les ressorts implicites et inconscients qui s’activent lors du séjour d’un touriste chinois à Paris, qui, en superficie, ne semble être rien de plus quelconque et trivial.
C’est cette bivalence, du touriste en tant que « homme au regard multiple en perpétuel devenir, est tout autant un créateur qu'un consommateur d’espaces » (Jean-Didier Urbain dans L'idiot du voyage : histoires de touristes), qui est examiné dans cette réflexion.
Ici, c’est l’expérience touristique de cet allochtone qui est inspecté sous un spectre ethnographique, comme étant une réponse, un prolongement d’une représentation infraordinaire identifiée comme biaisée et vernaculaire. Entre préconceptions doxiques, méthodologie ethno-études, dispositifs et vulgarisation, ce travail de recherche vise à lever le voile sur les ressorts implicites et inconscients qui s’activent lors du séjour d’un touriste chinois à Paris, qui, en superficie, ne semble être rien de plus quelconque et trivial.
C’est cette bivalence, du touriste en tant que « homme au regard multiple en perpétuel devenir, est tout autant un créateur qu'un consommateur d’espaces » (Jean-Didier Urbain dans L'idiot du voyage : histoires de touristes), qui est examiné dans cette réflexion.
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