Feedback from Indian Ocean subdivision’s general practitioners’ trainers who hosted one intern of 1st or 2nd semester on a level 1 internship since the 2017 reform
Retour d’expérience des maîtres de stage des universités de la subdivision Océan Indien ayant accueilli un interne de phase socle en stage ambulatoire de niveau 1 depuis la réforme de 2017
Résumé
Introduction: The 2017’s reform of the 3rd cycle of medical studies modified the level 1 ambulatory internship for general practitioners’ trainers working in the Indian Ocean subdivision, who now welcome interns during their 1st or 2nd semester. This study aimed to analyze their feedback.
Method: A qualitative study inspired by grounded theory was applied using semi structured interviews with general practitioners’ trainers who have been teaching for at least three years in the Indian Ocean and who hosted at least one intern of 1st or 2nd semester from November 2017 to June 2020 on a level 1 ambulatory internship.
Results: Eleven interviews were carried out. The general practitioners’ trainers had a positive experience of their practice, thanks to a more valuated pedagogic role due to the welcoming of rookie interns who were less used to hospital practices. The supervision had become more time-consuming though, as the pedagogical supervision of the first two phases took longer. The internship objectives varied: autonomy was sometimes a priority when others preferred initiatory objectives. They did not use teaching tools and taught intuitively. They regretted the lack of feedback on their practice. Some were unaware of the reform and did not identify any change.
Conclusion: This study showed satisfaction of general practitioners’ trainers in exercising their role since the reform, which has however become more time-consuming. Defining new objectives and adapted teaching tools would improve their experience while standardizing their teaching.
Introduction : La réforme du 3ème cycle des études médicales de 2017 a modifié le stage ambulatoire de niveau 1 pour les maîtres de stage des universités exerçant dans la subdivision Océan Indien qui accueillent désormais des internes de 1er ou 2ème semestre. Cette étude visait à analyser leur retour d’expérience.
Méthode : Étude qualitative inspirée de la théorisation ancrée par entretien semi-dirigé auprès de maîtres de stage des universités exerçant depuis au moins trois ans dans l’Océan Indien et ayant accueilli au moins un interne de phase socle de Novembre 2017 à Juin 2020 en stage ambulatoire de niveau 1.
Résultats : Onze entretiens ont été réalisés. Les maîtres de stage des universités avaient une expérience positive de leur pratique, grâce à une valorisation de leur rôle depuis l’accueil d’internes novices moins habitués aux pratiques hospitalières. La maîtrise de stage était plus chronophage, l’encadrement pédagogique des phases d’observation active et de supervision directe étant plus long. Les objectifs de stage variaient : la mise en autonomie était parfois prioritaire quand d’autres lui préféraient des objectifs d’initiation à la médecine générale. Ils n’utilisaient pas les outils pédagogiques et enseignaient de manière intuitive. Ils regrettaient l’absence de retour sur leur pratique. Certains méconnaissaient la réforme et n’ont pas identifié de changement.
Conclusion : Cette étude a montré une satisfaction des maîtres de stage des universités à exercer leur rôle depuis la réforme, devenu cependant plus chronophage. Définir de nouveaux objectifs et outils pédagogiques adaptés permettrait d’améliorer leur expérience tout en uniformisant leur enseignement.
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