Intérêts et limites d'un stage en mission humanitaire chez les internes de médecine générale, au cours de leur internat en Picardie : étude qualitative, auprès de treize internes
Abstract
L'augmentation des voyages et de l'immigration a modifié la patientèle du médecin généraliste. Pour prendre en charge ces patients, il a besoin d'une connaissance ethnique, religieuse et culturelle. Beaucoup d'internes sont intéressés par l'humanitaire et souhaiteraient participer à une mission. Quelles sont les raisons qui les motivent à partir ou non ? L'objectif principal de cette étude est donc de connaître les intérêts et les limites d'un stage humanitaire, au cours de l'internat en Picardie. Une étude qualitative a été menée auprès de treize internes de médecine générale, par entretiens semi-dirigés. Ce travail a montré une motivation forte de la part des internes de s'engager dans une mission humanitaire. Ils pensaient améliorer leur niveau clinique en retrouvant la sémiologie, sans examen complémentaire. Ils souhaitaient faire face aux pathologies infectieuses et tropicales, soigner des patients avec une culture et des croyances différentes…Mais de nombreuses limites les freinaient dans leur envie de partir tels les problèmes organisationnels, administratifs et le manque d'informations. Le manque de moyens des pays où se déroulaient les missions humanitaires, comparé à notre système de santé pouvait être frustrant pour les étudiants, une fois sur place, et rendait difficile l'application des connaissances acquises, dans leurs pratiques futures. Un stage en médecine humanitaire selon les internes, permettrait d'acquérir de nombreuses qualités nécessaires à un futur médecin généraliste. Ils existeraient néanmoins des limites non négligeables, mais qui sont pour la plupart toutes perfectibles.
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Foucart Charlotte. Thèse d'exercice. Médecine générale (UPJV).pdf (572.37 Ko)
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