Cette recherche part du constat suivant : les étudiants en licence de spécialité de français en Chine sont de moins en moins impliqués dans l’apprentissage de cette langue au fil des ans. Mon hypothèse est qu’un enseignement utilisant une démarche fondée sur les pédagogies actives permettrait d’inverser cette tendance. Cependant, la culture didactique chinoise paraît incompatible avec une telle démarche et une partie des enseignants ainsi que des apprenants y semblent peu favorables. Pour la rendre acceptable, on peut la faire porter sur un objet tenu en grande estime par les professeurs et les jeunes Chinois : la littérature. Afin de vérifier ces hypothèses, j’ai conduit une série expériences à l’Université des études étrangères du Guangdong à travers cinq activités proposées au étudiants en deuxième et troisième année de licence : deux ateliers d’écriture collaborative, la lecture suivie d’un ouvrage intégral, l’élaboration et la participation à des concours littéraires.