Ce mémoire porte sur la couverture médiatique de la mafia italienne. Protégée par l'omerta, sa médiatisation soulève beaucoup de questions sur les outils, les méthodes, les représentions et les risques que prennent les réalisateurs. Ce travail vise à comprendre les enjeux de cette dénonciation publique et comment les réalisateurs se nourrissent du travail de leurs prédécesseurs et tracent leur propre voie. Dans une certaine mesure, nous avons constaté que les dénonciations comptaient toujours une part d'interprétations personnelles qui faisaient ainsi vivre le mythe de la mafia, puis que l'événement du Maxi-procès avait été repris par les réalisateurs pour son caractère sensationnel et pour témoigner des enjeux de l'époque et enfin, que faire la couverture médiatique de ce réseau criminel n'était pas sans risque et que souvent les journalistes s'engagent sur cette thématique au péril de leur vie.