Assessment of Gironde dentist’s knowledge about guidelines from the french health authority on domestic violence
Évaluation de la connaissance des recommandations de bonne pratique sur le repérage des femmes victimes de violences conjugales par les chirurgiens-dentistes de Gironde
Résumé
Background : Domestic violence (DV) affects one in ten women. Dentists, who are part of primary healthcare resources, can play an important role in DV screening. Objectives : To evaluate dentist’s knowledge about the French Health Authority‘ s dentists guidelines on DV screening and describe the attitudes and practices of dental surgeons towards a patient victim of DV. Methods : A cross-sectional study was conducted from May to June 2021 among practicing dentists from Gironde using a 16-items questionnaire. Results : On 175 participants, 23% knew about practice guidelines, but only 15,4% of them read it. The majority, 88% of participants thought to have the duty to screen for DV victims among patients, while 96,6% thought they have to orient victims through healthcare settings; only 53,7% thought they have to actually handle the issue for the victim. About 41% of participants had already suspected one of their patients to be a DV victim. In case of DV suspicion on patient, 9,85% of participants sent these patients to CAUVA in Bordeaux, out of 71,4% were hospital dentist. Conclusion : Gironde dentists thought to have a role to play in DV victim screening, but only a few of them did so. Initial education seems to be the most accurate training for help professionals in this fight.
Contexte : Les violences conjugales (VC) concernent une femme sur dix. Les chirurgiens-dentistes (CD) font partie des professionnels de santé de premiers recours ayant une place privilégiée dans le dépistage de ces victimes. Objectifs : Évaluer la connaissance et la lecture par les CD de Gironde des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur le repérage des femmes victimes de VC, et décrire les attitudes et pratiques des chirurgiens-dentistes vis-à-vis d’un(e) patient(e) victime de VC. Matériels et Méthodes : Étude transversale conduite entre Mai et Juin 2021 en Gironde auprès des chirurgiens-dentistes en activité à l’aide d’un questionnaire de 16 items. Résultats : Sur 175 participants, 23% d’entre eux déclaraient avoir connaissance de l’existence des recommandations de la HAS de 2019, seulement 15,4% affirmaient les avoir lu. La majorité, 88% estimaient avoir un rôle à jouer dans le dépistage, 96,6% dans l’orientation des victimes, et 53,7% jusque dans leur prise en charge. Près de 41% avaient déjà suspecté une victime de VC parmi leur patientèle. A la suite d’une suspicion de violence sur patient(e)s, 9,85 % orientaient les victimes vers le CAUVA, la majorité (71,4 %) d’entre eux ayant un exercice hospitalier. Conclusion : Les CD de Gironde pensaient avoir un rôle à jouer dans le dépistage des VC mais restaient peu nombreux à le faire. La formation initiale semble être le meilleur moyen actuel pour diffuser les outils développés pour les aider dans cette lutte.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
|---|