La prévalence d’ESPT est augmentée chez les nouvelles accouchées par rapport à la population générale, du fait de leur fragilité psychique et des éventuelles complications dues à l’accouchement. Et il a été prouvé qu’il existe certains facteurs de risque durant le travail et l’accouchement augmentant la prévalence d ’ESPT. Objectifs : déterminer, d’après la littérature, les facteurs prédictifs d’un ESPT survenant après l’accouchement. Méthode : revue systématique de littérature à partir des bases de données bibliographiques en ligne, incluant des études publiées entre 2005 et 2020. Résultats : 11 articles ont été sélectionnés, montrant une augmentation de la prévalence d’ESPT après l’accouchement. De nombreux facteurs de risque ont été identifiés, classés selon trois catégories : facteurs maternels, fœtaux et obstétricaux. Discussion : le vécu subjectif de l’accouchement est l’un des principaux facteurs favorisants retrouvés, aussi important que les complications médicales durant le travail et l’accouchement. De plus il est important de repérer les mères concernées dès le séjour en maternité pour adapter le suivi dans la période post natale et prévenir la chronicisation des symptômes de stress post traumatique. La visite post natale et l’entretien post natal précoce sont donc des consultations essentielles pour permettre le diagnostic de la pathologie. Conclusion : les troubles psychiques périnataux sont donc un enjeu majeur de santé publique. Une formation spécifique des professionnels à propos de cette pathologie permettrait de diagnostiquer un plus grand nombre de femmes concernées, et de leur offrir une prise en charge optimum.