Objectif : dans notre étude, nous souhaitons décrire la pratique de la césarienne au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest en utilisant la classification de Robson afin de pouvoir comparer nos résultats à l’Enquête Nationale Périnatale de 2016. Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, rétrospective et uni centrique, réalisée au CHRU de Brest, maternité de niveau III sur la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019. Les femmes ont été classées en 12 groupes selon la classification de Robson en fonction des caractéristiques maternelles et fœtales. Pour chaque catégorie ont été calculée la taille relative du groupe, son taux de césarienne et sa contribution aux taux de césarienne global. Résultats : le taux global de césarienne inclus dans notre étude était de 22,1%. Le contributeur le plus important au taux de césariennes analysé était le groupe 5 (multipares avec au moins une cicatrice utérine, grossesse unique, présentation céphalique, à terme), suivi par le groupe 2a (primipares, grossesse unique, présentation céphalique, à terme, travail déclenché). Discussion : afin de diminuer ce taux de césarienne, il convient de porter une attention particulière sur ces groupes qui contribuent le plus à l’augmentation du taux de césarienne. Une diminution du taux de césariennes chez les femmes primipares dans les groupes à bas risque (1 et 2) de la classification de Robson et notamment chez les primipares déclenchées, contribuerait à réduire la proportion de femmes du groupe 5 dans les années futures. Conclusion : la classification de Robson est un outil simple d’utilisation. Elle permet des comparaisons dans le temps et entre les maternités. Ainsi des actions peuvent être menées pour réduire les taux dans certains groupes contributeurs au taux global de césarienne. Mots clés : analyse statistique, taux de césarienne, classification de Robson, contributeur.