Quantitative analysis of the implementation and the difficulties relative to the cervical cancer screening performed by young general practitioners
Analyse quantitative de la réalisation et des difficultés inhérentes au dépistage du cancer du col de l'utérus par les jeunes médecins généralistes
Résumé
Prevention and screening are parts of the duties of a general practitioner, notably for the cervical cancer screening. However, sole 10% of the cervical smear are doc by general practitioners. The aim of this study is to evaluate the difficulties of the young general practitioners relative to their practice of the smear. The study is quantitative, observational descriptive as well as transversal. A self-assessment questionnaire has been provided via email to the resident practitioners being general practitioners who took part to the ECN examination between 2009 and 2015 and who are depending on Créteil faculty. In total, 95% of the practitioners interrogated considered that practicing women follow-up was part of the duties of the general practitioners. 86% of them considered to be comfortable with their biomedical knowledge. Nevertheless, 66% of them considered having communication difficulties during the consultation and 34% of them did not have the required material to practice smears. Masculine practitioners practice less cervical smears (36% versus 70% of the feminine practitioners). The youngest cohorts finishing the internship were more comfortable with cervical smears (78%) in comparison with the older cohorts (51%). This significative difference was not found for the practice of the cervical smears. This study enabled to identify 4 profile types of practitioners according to their practice ant to determine their respective issues. A similar study at a regional level would be interesting. Providing a training or assistance to the practitioners according to their practice and according to their difficulties would enable to meet their need in a more targeted manner.
La prévention et le dépistage font partie des missions du médecin généraliste, notamment pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. Or, seulement 10% des FCU sont réalisés par des médecins généralistes. L’objectif de cette étude était d’évaluer les difficultés des jeunes médecins généralistes dans leur pratique du FCU. Il s’agit d’une étude quantitative, observationnelle, descriptive et transversale. Un auto-questionnaire a été envoyé de façon électronique aux anciens internes du département de médecine générale de Créteil (ECN 2009 à 2015). Au total, 95% des médecins interrogés considéraient qu’effectuer le suivi de la femme faisait partie des missions du médecin généraliste. Ils étaient 86% à être plutôt à l’aise avec leurs connaissances biomédicales dans le domaine. Mais 66% ressentaient un frein communicationnel à un stade ou à un autre de la consultation et 34% n’avaient pas le matériel nécessaire à la pratique du FCU. Les médecins de genre masculin pratiquaient moins le FCU (36% contre 70% des médecins de genre féminin). Les cohortes les plus jeunes étaient plus à l’aise (78%) avec le FCU à l’issue de l’internat que les plus anciennes (51%). Cette différence significative n’a pas été retrouvée pour la pratique actuelle du FCU. Cette étude a également permis d’identifier 4 types de profils de médecins selon leurs pratiques et de déterminer leurs difficultés propres. Une étude similaire au niveau régional ou national serait intéressante. Fournir une formation ou une aide adaptée aux médecins selon leur type de pratiques et donc selon leurs difficultés permettrait de répondre à leurs besoins de façon plus ciblée.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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