How to improve the evaluation of sexual adverse effects?
Comment améliorer l’évaluation des effets indésirables sexuels ?
Abstract
INTRODUCTION – Neuroleptics are psychotropic drugs that are frequently prescribed. They have numerous adverse effects - including sexual ones – that impact patients’ quality of life and compliance to treatment. Though these effects may have significant repercussions on patients’ lives, it seems that they remain underestimated by psychiatrists and rarely reported by patients. The aim of this study is to better understand what enables or hinders patients under neuroleptic treatment and psychiatrists to broach the topic of sexual adverse effects. METHOD – We performed a qualitative study including 9 psychiatrists and 11 patients. A single questionnaire was used during a semi-structured interview to cross-reference the psychiatrists’ and the patients’ points of view. RESULTS – The participants talked about the role of sexuality and the difficulty to raise this topic in session. Women might speak less than men about the sexual adverse effects affecting them. They might also be less often questioned on this topic, as might older people. The assessment may be made easier when psychiatrists adopt a tactful and open approach. CONCLUSION – It seems necessary that psychiatrists should inquire on possible sexual adverse effects during patient follow-up. Our study found that being a woman, being elderly or single seem to be risk factors for under-assessment. The creation of specific training programmes for patients and psychiatrists, the possible appeal to a third party and the availability of a written support such as a questionnaire could improve the management of sexual adverse effects.
INTRODUCTION - Les neuroleptiques sont des médicaments psychotropes fréquemment prescrits. Ils présentent de nombreux effets indésirables notamment sexuels ayant un impact sur la qualité de vie et l’observance. Ceux-ci auraient un retentissement important sur la vie des patients. Il semblerait qu'ils soient sous évalués par les psychiatres et peu rapportés par les patients. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les éléments facilitant ou compliquant l’abord des effets indésirables sexuels entre un psychiatre et un patient ayant un traitement neuroleptique. MÉTHODE - Nous avons réalisé une étude qualitative incluant 9 psychiatres et 11 patients. Un questionnaire unique a été utilisé pendant un entretien semi-structuré permettant de croiser le point de vue des psychiatres et des patients. RÉSULTATS - Les participants ont parlé de la place de la sexualité et de la difficulté à aborder ce sujet en entretien. Les femmes parleraient moins de leurs effets indésirables sexuels. Elles seraient aussi moins questionnées à ce sujet de même que les patients âgés. Le tact et l’ouverture du psychiatre pourraient faciliter cette évaluation. CONCLUSION - La recherche des effets indésirables sexuels par le psychiatre semble être indispensable lors du suivi d’un patient. Il ressort de notre étude que le fait d’être une femme, d’être âgé(e) ou d’être célibataire semblent être des facteurs de risques de sous-évaluation. La création de formations spécifiques pour les patients et les psychiatres, le recours à une tierce personne et la présence d’un support écrit sous forme d’un questionnaire pourraient améliorer la prise en charge des effets indésirables sexuels.
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Human health and pathology
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