Prise en charge des patients après un séjour en réanimation : enquête de pratique auprès des médecins généralistes landais - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2021

Management of patients after a stay in intensive care: a survey of the practice of general practitioners in the Landes

Prise en charge des patients après un séjour en réanimation : enquête de pratique auprès des médecins généralistes landais

Résumé

Purpose: the Post-Intensive Care Syndrome (PICS) corresponds to all the sequelae found after a stay in intensive care. Some intensive care teams have set up systematic follow-up after critical care hospitalisation but many lack the human and financial resources to carry them out. PICS is a public health problem and the role of the general practitioner (GP) in its screening seems essential. The main objective of our study is to assess GPs' knowledge of PICS and of the psychological consequences of a stay in intensive care. Methods : the Landes GPs practising a liberal activity were included. This was a cross-sectional study of practice. We sent a questionnaire to the GPs concerning their practice regarding the last of their patients who had been discharged alive from the intensive care unit for at least 3 months and hospitalized for at least 7 days in this unit. Data collection took place between April 1, 2021 and July 17, 2021. Results: 33 GPs were interviewed, 26 GPs were included. 65.4% (n=17) of the GPs performed a dedicated consultation in their patients discharged from the Intensive Care Unit (ICU). GPs detected more somatic than psychological sequelae in their patients: 73.0% (n=19) vs 46.1% (n=12). 58.3% (n=7) of GPs who detected psychological sequelae generally used psychological evaluation scores. Concerning the management of patients with psychological sequelae (n=12), 83.3% (n=10) of the GPs referred them for psychological follow-up, 75.0% (n=10) introduced an antidepressant or anxiolytic treatment, 91.7% (n=11) followed them up more regularly on the psychological level. 96.1% (n=25) of the GPs included declared that they were aware of the existence of psychological sequelae after a stay in the ICU. Conclusion: GPs seem to be more aware of the notion of PICS than a few years ago. The detected patients are well followed-up. In view of the health crisis we are going through, the involvement of GPs in the follow-up of patients discharged from intensive care and the coordination between GPs and ICU team seems to be essential.
Objectifs: le syndrome post réanimation (SPR) correspond à l’ensemble des séquelles retrouvées après un séjour en réanimation. Certaines équipes de réanimation ont mis en place des consultations post réanimation mais beaucoup manquent de moyens humains et financiers pour les réaliser. Le SPR est un problème de santé publique et la place du médecin généraliste (MG) dans son dépistage parait essentielle. L’objectif principal de notre étude est d’apprécier la connaissance des MG du SPR et en particulier des conséquences psychologiques d’un séjour en réanimation. Méthode: les MG landais exerçant une activité libérale ont été inclus. Il s’agissait d’une étude transversale type enquête de pratique. Nous avons envoyé aux MG un questionnaire portant sur leur pratique concernant le dernier de leurs patients sortis vivants de réanimation depuis au moins 3 mois et hospitalisés au moins 7 jours dans ce service. Le recueil des données a eu lieu entre le 1er avril 2021 et le 17 juillet 2021. Résultats: 33 MG ont été interrogés, 26 MG ont été inclus. 65,4% (n=17) des MG réalisaient une consultation dédiée chez leurs patients sortis de réanimation. Les MG ont dépisté plus de séquelles somatiques que psychologiques chez leur patient : 73,0% (n=19) vs 46,1% (n=12). 58,3% (n=7) des MG ayant détecté des séquelles psychologiques utilisaient dans leur pratique quotidienne des scores d’évaluation psychologique. Concernant la prise en charge des patients avec séquelles psychologiques (n=12), 83,3% (n=10) des MG les ont orientés vers un suivi psychologique, 75,0% (n=10) ont introduit un traitement antidépresseur ou anxiolytique, 91,7% (n=11) les ont suivis de façon plus régulière sur le plan psychologique. 96,1% (n=25) des MG inclus déclaraient connaître l’existence de séquelles psychologiques après un séjour en réanimation. Conclusion: le MG parait plus sensibilisé à la notion de SPR qu’il y a quelques années. Les patients dépistés sont bien orientés et pris en charge. Au vu de la crise sanitaire que nous traversons, l’implication des MG dans le suivi des patients sortis de réanimation et la coordination entre MG et réanimateur parait primordiale.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

dumas-03484024 , version 1 (16-12-2021)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03484024 , version 1

Citer

Victoire Philbert. Prise en charge des patients après un séjour en réanimation : enquête de pratique auprès des médecins généralistes landais. Médecine humaine et pathologie. 2021. ⟨dumas-03484024⟩
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