Tudor women in power in a patriarchal world (1485-1603)
Résumé
Sixteenth-century England witnessed one of the most powerful dynasties in the history of the world: the Tudors. In a period that stood at a transition between the Middle Ages and the Renaissance, beginning roughly from the discovery of America in 1492, the Tudor dynasty introduced in England a period of social, political and religious changes. From the end of the Wars of the Roses in 1485 to the death of Queen Elizabeth I in 1603, the meaning of power took a different direction that turned upside down the traditional conception of it, generally linked to privileged men who represented the main characters of the patriarchal system. From the very first Tudor Queen, Elizabeth of York, mother of the notorious Henry VIII, the relationship of women with such a power began to take a higher importance and they managed to impose their own place despite the patriarchy around them. Such an issue became all the more questioned with Henry VIII’s first wives, Catherine of Aragon and Anne Boleyn, both of them being at the centre of a triangular love affair that would introduce in England a religious transformation with the King’s decision to break with Rome. Moreover, Mary Tudor, popularly known as Bloody Mary, also played a central role in the shaping of England, even though her actions turned her into one of the most hated sovereigns in the country and her sister, Elizabeth, would eventually be the one to turn upside down the social prejudices of the time against women by managing to defy all traditions that women had to undergo, such as marriage and the production of heirs. Each Tudor Queen was able to create a new conception of their gender in relation to power by either cooperating or defying the different patriarchal institutions such as marriage, the Church and government and each one of them allowed England to transform itself thanks to their influence and despite the prejudices linked to their status.
Au XVIe siècle, l'Angleterre a été témoin de l'une des dynasties les plus puissantes de l'histoire du monde : les Tudors. Dans une période de transition entre le Moyen Âge et la Renaissance, commençant à peu près à partir de la découverte de l'Amérique en 1492, la dynastie Tudor introduisit en Angleterre une période de changements sociaux, politiques et religieux. De la fin des Guerres des Roses, entre Lancaster et York, en 1485 à la mort de la reine Elizabeth I en 1603, la notion de pouvoir prend une autre direction qui bouleverse la conception traditionnelle de celui-ci, généralement lié aux hommes privilégiés représentant le système patriarcal. Dès la toute première reine Tudor, Elizabeth d'York, mère du célèbre Henri VIII, la relation des femmes avec un tel pouvoir commença à prendre une plus grande importance et ces femmes ont réussi à imposer leur propre place malgré le patriarcat qui les entourait. Un tel sujet est d'autant plus remis en question avec les premières épouses d'Henri VIII, Catherine d'Aragon et Anne Boleyn, les deux étant au centre d'un triangle amoureux qui va introduire en Angleterre une transformation religieuse avec la décision du roi de rompre avec Rome. De plus, Marie Tudor, connue sous le nom de Marie la Sanglante, a également joué un rôle central dans la formation de l'Angleterre, même si ses actions en ont fait l'une des souveraines les plus détestées du pays et que sa sœur, Elizabeth, serait finalement celle qui renversa les préjugés sociaux de l'époque à l'égard des femmes en parvenant à défier toutes les traditions face auxquelles les femmes devaient se soumettre, telles que le mariage et la production d'héritiers. Chaque reine Tudor a pu créer une nouvelle conception de son genre par rapport au pouvoir en coopérant ou en défiant les différentes institutions patriarcales telles que le mariage, l'Église et le gouvernement et chacune d'entre elles a permis à l'Angleterre de se transformer grâce à leur influence et malgré les préjugés liés à leur statut.
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