L’étude menée conclut que cette dysparentalité induit un risque de maltraitance pour les enfants. Des mesures pourront être pensées et mises en place pour rétablir une parentalité adéquate. Toutefois, dans certains cas, l’enfant devra être retiré de la famille de manière ponctuelle voire définitive. C’est ce que P. Levy-Soussan a pu qualifier de « dysparentalité irréversible » ou « famille à problèmes multiples ». Tous ces éléments interrogent sur l’état de la protection d’un enfant au sein de sa propre famille, actuellement en France. Pour pouvoir répondre à cette interrogation, il est impératif de comprendre quelles sont les formes de violence prévues et réprimées par le code pénal actuel mais également de comprendre quels sont les mécanismes mis en place par l’État pour protéger cet individu particulièrement vulnérable qu’est l’enfant.